Mozart et Salieri (1830) Pouchkine, Scène 1, VI

De Wicri Musique

Cette page donne l'état actuel du travail de versiification française de la pièce de Pouchkine Mozart et Salieri sur l'extrait suivant : « Scène 1, vers 49 à 57 ».

Elle donne également un ensemble de ressources (textes, partitions, liens, traductions) concernant cette partie.

Traduction en cours

En vers

49

Нет! никогда я зависти не знал,

50

О, никогда! — нижe, когда Пиччини
Пленить умел слух диких парижан,
Ниже, когда услышал в первый раз
Я Ифигении начальны звуки.

Кто скажет, чтоб Сальери гордый был

55

Когда-нибудь завистником презренным,
Змеей, людьми растоптанною, вживе
Песок и пыль грызущею бессильно?

 

Non, jamais je n'avais connu l'envie,
Jamais ; ni lorsque Piccini
Sut enchanter l'oreille des sauvages Parisiens,
Ni même quand j'entendis les premiers accents de l'Iphigénie.
Qui aurait pu dire que le fier Salieri deviendrait un misérable envieux, un serpent foulé aux pieds, qui, dans son abaissement, n'a plus de force que pour mordre la poussière et le sable ?

Original en prose

Le traduction donnée ici est un extrait de la traduction présente dans « Poèmes dramatiques d'Alexandre Pouchkine, Hachette, Paris, 1862, traduits par Ivan Tourguéneff et Louis Viardot », et plus précisément, du texte numérique « sur Wikisource».

49

Нет! никогда я зависти не знал,

50

О, никогда! — нижe, когда Пиччини
Пленить умел слух диких парижан,
Ниже, когда услышал в первый раз
Я Ифигении начальны звуки.

Кто скажет, чтоб Сальери гордый был

55

Когда-нибудь завистником презренным,
Змеей, людьми растоптанною, вживе
Песок и пыль грызущею бессильно?

 

Non, jamais je n'avais connu l'envie,
Jamais ; ni lorsque Piccini sut enchanter l'oreille des sauvages Parisiens,
Ni même quand j'entendis les premiers accents de l'Iphigénie.
Qui aurait pu dire que le fier Salieri deviendrait un misérable envieux, un serpent foulé aux pieds, qui, dans son abaissement, n'a plus de force que pour mordre la poussière et le sable ?

Textes originaux

Les pages ci-dessous sont extraites d'un ouvrage édité en 1831, disponible à l'Université de Michigan et numérisé par Google[1].

Le texte de l'extrait est à la fin de la page 19.

MozSalPouch1830 19.png
MozSalPouch1830 20.png

Autres traductions

En français (en prose)

Le traduction donnée ici est un extrait de la traduction présente dans « Poèmes dramatiques d'Alexandre Pouchkine, Hachette, Paris, 1862, traduits par Ivan Tourguéneff et Louis Viardot », et plus précisément, du texte numérique « sur Wikisource».

Нет! никогда я зависти не знал,
О, никогда! — нижe, когда Пиччини
Пленить умел слух диких парижан,
Ниже, когда услышал в первый раз
Я Ифигении начальны звуки.
Кто скажет, чтоб Сальери гордый был
Когда-нибудь завистником презренным,
Змеей, людьми растоптанною, вживе
Песок и пыль грызущею бессильно?

 

Non, jamais je n'avais connu l'envie,
Jamais ; ni lorsque Piccini
Sut enchanter l'oreille des sauvages Parisiens,
Ni même quand j'entendis les premiers accents de l'Iphigénie.
Qui aurait pu dire que le fier Salieri deviendrait un misérable envieux, un serpent foulé aux pieds, qui, dans son abaissement, n'a plus de force que pour mordre la poussière et le sable ?

En anglais

On notera un écart d'alignement sur le dernier vers.

Нет! никогда я зависти не знал,
О, никогда! — нижe, когда Пиччини
Пленить умел слух диких парижан,
Ниже, когда услышал в первый раз
Я Ифигении начальны звуки.
Кто скажет, чтоб Сальери гордый был
Когда-нибудь завистником презренным,
Змеей, людьми растоптанною, вживе
Песок и пыль грызущею бессильно?

 

No, never did I know the sting of envy!
O, never! -- neither even when Piccini
Knew how to charm the savage ears of Paris,
Nor when I got to hear for the first time
The initial harmonies of "Iphigenia"...
Who'd say that proud Salieri would in life
Be a repellent envier, a serpent
Trampled by people, gnawing sand and dust
In impotence? No one! And now -- I'll say it --

Sources musicales

Partitions

Extrais du site Musopen une partition originale avec une traduction en allemand (éditée en 1898 à Leipzig).

Les vers 50 à 53 n'ont pas été repris dans l'opéra.

Vers 49 (repère 12) puis 54

MozSalPart1898r12a.png
MozSalPart1898r12b.png

Voir aussi

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