La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/1872/Volume 2/Table/G

De Wicri Chanson de Roland
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G

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 498.jpg[491]

 

GA GE GI GL GO GU

 


GA

Galien

GALIEN. Roman en prose, du xve siècle, formant la suite du Voyage à Jérusalem et à Constantinople, 36. ═ Notice bibliographique, cxiii, cxiv. ═ Résumé d’après le manuscrit B. L. F. 226 de l’Arsenal, 36. ═ Ce qu’on y trouve sur Olivier, 72, 73 ; sur le désastre de Roncevaux, 48, etc. ═ Galien passe dans la « Bibliothèque bleue », clvii. ═ Nous en citons un chapitre pour donner une idée et de la Bibliothèque bleue et des Romans en prose, cxviii, cxix.

Galland

GALLAND. Son Discours sur quelques anciens poëtes et sur quelques romans gaulois ( ?) peu connus. Il y parle de Girart d’Amiens et de sa compilation sur Charlemagne, dont il ne sait préciser ni le titre ni la valeur, clv.

GALLO-ROMAINS. Comment ils étaient incapables de créer une Épopée, au moment où s’est formée la nôtre, xxxi.

GALNE, ou GAILNE, GELNE. Ville inconnue entre Saragosse et les Pyrénées, 98, 100.

GANELON. Origine de ce nom, 81. ═ Notice complète sur Ganelon, 78-81 : 1° Sa généalogie, sa famille, 78, 79. 2° Sa vie et sa mort, 79-81. ═ Ganelon, considéré comme « le Traître » de notre Épopée. Ce n’est pas un portrait, ce n’est pas même un souvenir de Wenilo, archevêque de Sens, xxiv, xxv. ═ Il n’est pas vrai que le mot « Ganelon » dérive du mot francique gamalo (le vieux, le loup) ; réfutation de M. Hugo Meyer, xxix. ═ En résumé, Ganelon n’est point un type particulier, mais le type général du Traître, xxv.

GANT. Avec le bâton, le Gant est le signe spécial de l’investiture d’une charge, d’une fonction, 83, 84.

GARIN DE MONTGLANE. Résumé de cette Chanson, ou plutôt de ce Roman du commencement du xiiie siècle, 270. Cf., 113.

Gascons

GASCONS. Ils sont les véritables auteurs de la catastrophe de Roncevaux en 778, et aussi de plusieurs autres surprises dont les Français ont également été les victimes (en 812 et en 824), et qu’on a confondues plus tard avec Roncevaux, xx, xxii, xxiii. ═ Comment et dans quelle mesure les Sarrasins ont pu être à Roncevaux les alliés des Gascons, xx.

GAUFREY. Résumé de cette Chanson du xiiie siècle, 271. ═ Généalogie de la race des Traîtres, 78. V. Ganelon.

GAULE POÉTIQUE. Œuvre de M. Marchangy (1815 et années suivantes). ═ Citation du « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii et suiv.

Gaydon

GAYDON. Chanson de geste du commencement du xiiie siècle. Résumé complet, 264, 265. Cf. 47.


GE

GÉNIN (F.). Son édition et traduction de la Chanson de Roland (1850), clxxviii et suiv. ═ Son opinion sur la date de notre vieux poëme, lx ; sur le sens d’aoi, lix, etc. ═ Sa théorie des Couplets similaires ou répétitions épiques, lv, lvi.

GEOFFROI D’ANJOU. Notice sur ce personnage de Roland, 53, etc.

GÉOGRAPHIE de la CHANSON DE ROLAND. I. Note générale, divisée ainsi qu’il suit : 1° Positions occupées par les

deux armées au début de la Chanson ; Saragosse et Cordres, 99, 100. ═ 2° Itinéraire de Charles, depuis Cordres jusqu’aux Pyrénées, 100. ═ 3° Le désastre de Roncevaux a eu lieu dans la Navarre, et non pas dans la Cerdagne, 100-103. ═ 4° Le retour de Charlemagne en France, 103, 104. — II. Notes particulières sur les lieux suivants : Summum Pyrenæum (Somport), et Imum Pyrenæum (Saint-Jean-Pied-de-Port), 109, 110. ═ Les ports de Sizer, 93, 94. ═ Balaguet, 23. ═ Cordres, 23, 24. ═ Valterne, Tuele, Sezilie, 66. ═ Galne, 98. ═ Puillanie, 184, et Puillain, 208, etc. etc. ═ Les trente « échelles » des Sarrasins : quelques souvenirs historiques, beaucoup d’imagination et de fantaisie, 217, 218. V. la Carte qui sert de frontispice an second volume.

GERER, GERIN. Deux des douze Pairs. Notice, 53, 54.

GERMAINS, GERMANISME. De toute antiquité, les Germains ont possédé des Chants populaires ; c’est ce qui est attesté par des textes célèbres de Tacite, de Jordandès, d’Eginhard, xv. ═ Des origines germaniques de notre épopée. Trois écoles : l’une, celle de M. Hugo Meyer, veut que la lettre même et les traditions positives de notre poésie épique soient germaines et scandinaves. Exposé et réfutation de ce système. ═ La seconde école est celle de M. Paul Meyer. D’après elle, « l’Épopée française est sortie d’un milieu roman, d’où l’élément germanique n’était pas absent, mais où il ne dominait pas. » ═ La troisième école, qui est la nôtre, résume ses idées en cette proposition de M. Gaston Paris : « L’Épopée française du moyen âge peut être définie : L’esprit germanique dans une forme romane. » Défense de ce dernier système, xxviii et suiv. ═ La Procédure et le Droit de Roland sont d’origine barbare, 235 et suiv.

GESTE, GESTE FRANCOR. Du vrai sens de ce mot, et, en particulier, dans le dernier vers du Roland, lxvi.


GI

GILIE. Li ber Gilie n’est pas l’auteur de la Chanson de Roland, 169-171. V. le suivant.

GILLES (Saint) considéré dans ses rapports avec la légende de Charlemagne et avec la Chanson de Roland, 169-171.

GIRARS DE VIANE. Chanson du commencement du xiiie siècle. Résumé complet, 30, 31. ═ Ce qu’on y trouve concernant les enfances de Roland, 61 ; Olivier, 71, 72, et Renier de Gennes, son père, 175, 176.

GIRART DE ROUSSILLON. L’un des douze Pairs. Notice, 108.

GIRART D’AMIENS, auteur d’une compilation en vers (commencement du xive siècle), où il se propose d’exposer toute l’histoire poétique de Charlemagne. V. Charlemagne.


GL

GLOSSAIRE de notre édition annoncé cxcvii. ═ Il commence à la p. 275.


GO

GONFANON. Ce qu’était le gonfanon ou l’enseigne, à extrémité de la lance. Figures gravées d’après les sceaux, 119, 120.


GR

GRAMMAIRE. On pourrait composer ainsi qu’il suit une « Grammaire sommaire » de notre Roland : Chapitre i. Phonétique, pages 5 et suivantes. Cf. 7, 21, 55, etc. ═ Chapitre ii. Les noms et la déclinaison romane, 3, 4, 5, 12, 13, 16, 95, etc. ═ Chapitre iii. L’article, 58 et suiv. ═ Chapitre iv. Le pronom, 14, 20, 58, 97, 98, 146. ═ Chapitre v. L’adjectif, 15, 20, 84, 85, etc. ═ Chapitre vi. Le verbe, 15, 20, 21, 66, 92, 97, 104, 135, 162. ═ Chapitre vii. Le participe, 89, 99, 189. ═ Chapitre viii. La préposition, V. dans le Glossaire les mots à, de etc. ═ Chapitre ix. La conjonction, 16, 95. ═ Chapitre x. L’adverbe, 16, 21, 22, 23, 86, 94, 95, 96, etc. etc.

GRAN CONQUISTA DE ULTRAMAR. (Fin du xiiie siècle.) Reproduit la légende de Berte, 25, et celle des Enfances de Charlemagne, 28.

GRAAL (Saint). Résumé rapide des légendes y relatives, et en particulier de Parceval le Gallois, 192-194.

GRÈCE. Allusion à la mort de Roland dans le De Rebus Turcicis, de Laonicus Chalcondylas, cxxxi.

GRIFON D’HAUTEFEUILLE, père de Ganelon, 78, 80.

GRIMM (W.) publie en 1838 le Ruolandes Liet de Conrad, clxxvi. ═ Nous avons emprunté à cette publication les deux planches, tirées d’un des manuscrits du vieux poëme allemand, qui se trouvent à nos pages 179 et 188.


GU

GUERIN DE MONTGLANE. Roman en prose, ou plutôt recueil de romans, dont le type premier existe dans le manuscrit 226 de l’Arsenal, cxv. ═ Les Guerin de Montglane incunables contiennent un « Roncevaux » extrait et traduit des textes latins, 48.

GUESSARD (F.). Dirige, depuis 1856, le Recueil des anciens poëtes de la France, clxxxi. ═ Ses idées sur la préexistence des Cantilènes, xxxiii. ═ Sa polémique contre Génin ; sa lettre sur les Variantes de la Chanson de Roland (30 avril 1851), clxxix.

GUI DE BOURGOGNE. Chanson de geste de la seconde moitié du xiiie siècle ; résumé complet, 42, 64. ═ Ce qu’on y trouve sur Turpin, 76 ; sur les douze Pairs, 74 ; sur Marsile, 11, etc.

GUI DE NANTEUIL. Résumé rapide de ce poëme de la fin du xiie siècle- ou du commencement du xiie siècle, 272.

GUIGE. Courroie pour porter l’écu au cou, 124.

GUILLAUME DE GELLONE (Saint). Comment la glorieuse défaite du comte Guillaume à Villedaigne-sur-l’Orbieu, en 793, a contribué à former la légende de Roncevaux, xxii, xxiii. ═ La Vie de saint Guillaume de Gellone, document du xie siècle, établit clairement la préexistence des Cantilènes, xxxvii.