La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/1872/Volume 2/Table/R

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Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 508.jpg[501]


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RAIMBERT de Paris. V. Chevalerie Ogier.

RAYMOND (P.). Son article sur la Question de Roncevaux, dans la Revue de Gascogne (1869), cxci. ═ Le « Mémoire géographique », qu’il a bien voulu nous communiquer, se trouve aux pages 66, 97, 98, 109, 110, 112, 219 et 233. ═ M. P. Raymond a écrit, dans notre carte, la portion qui comprend le pays basque, etc.

RAYNOUARD. Son examen de la Dissertation de M. H. Monin dans le Journal des savants (juillet 1832). Il y étudie notre légende, et traite la question des Cantilènes, clxx. ═ Sa discussion avec l’abbé de la Rue, sur la rythmique de la Chanson de Roland (Journal des savants, juillet 1833), clxxi.

REALI. Notice complète sur cette œuvre italienne, qui fut composée vers le milieu du xive siècle, et en particulier sur le livre huitième, intitulé la Spagna, cxxxiv-cxxxvi, 48. ═ Ce qu’on trouve dans les Reali, touchant la légende de Berte, 25, 26 ; les enfances de Charles, 28, et les débuts de Roland, 61. On s’arrête spécialement à l’Aspromonte des Reali, 30. Cf. 11.

REINE SIBYLLE. Résumé de ce roman d’après le manuscrit 226 de l’Arsenal, 267, 268.

RELIGION, IDÉES RELIGIEUSES dans la Chanson de Roland, lxxiv, lxxv. ═ Roland dans les Martyrologes ; ses « reliques », lxxxviii. V. Communion et Confession, etc.

RELIQUES de la Passion, d’après le Voyage à Jérusalem et à Constantinople et une légende latine anonyme de 1060-1080. Résumé de ces deux documents légendaires, 35-37. ═ Histoire de cette fable, sur laquelle vient encore broder Philippe Mouskes, 37. ═ Des reliques que les chevaliers plaçaient dans le pommeau de leurs épées, 117, 118.

REMANIEMENTS. 1° Il y a eu des Remaniements, des rifacimenti dans la littérature poétique de tous les peuples, lxxxix. ═ 2° Origine des Remaniements en ce qui concerne particulièrement nos Chansons de geste. Ces Chansons, comme leur nom l’indique, étaient faites pour être chantées et écoutées. Dès qu’on ne les chante plus, dès qu’on les lit, tout change. Il faut dès lors modifier le système primitif des « assonances pour l’oreille », et le remplacer par le système des « rimes pour les yeux. » Or ce premier changement entraîne tous les autres. Démonstration de cette thèse, lxxix et suiv. ═ 3° Énumération complète des remaniements de Roland ; description exacte des manuscrits qui nous les ont conservés (a. Paris, b. Versailles, c. Venise vii, d. Lyon, e. les fragments lorrains, f. Cambridge. — a, b, c, sont du xiiie siècle ; d est du xive siècle-, et f

du xvie siècle-. Les fragments lorrains sont du xiiie siècle), xlv. ═ Ordre d’importance dans lequel il faut classer ces rifacimenti, xlvi. ═ On étudie spécialement le manuscrit de Paris, 227. Pour les autres, voyez Lyon, Venise, Versailles, Lorrains (fragments), 24. ═ 4° Résumé complet de la dernière partie des nos Remaniements, 230-233. — Exposé de toutes les différences qu’ils offrent avec la version originale, 45, 46. ═ 5° Le Remanieur à l’œuvre ; ses différents travaux, xc et suiv. — Le premier travail du Rajeunisseur consiste à « remplacer toutes les assonances d’un couplet par un système de rimes nouvelles », xci, xcii. — Par un second travail, « il change une à une les assonances de tel ou tel vers, afin de leur donner la rime voulue, » xcii-xciv. — Troisième travail. « Remplacer, parce qu’on y est contraint, un vers du texte original par deux ou trois vers nouveaux, » xciv-xcv. — Quatrième travail. « C’est le même que le précédent ; mais sans nécessité aucune, et par fantaisie pure, » xcv-xcvi. — Cinquième travail. « Modifier un hémistiche, un mot seulement dans un vers du texte primitif, » xcvii-xcviii. — Sixième travail. « Suppressions dans la version originale, » xcix-c. — Septième travail. « Additions au vieux poëme : » a Vers, et : b Couplets ajoutés, ciii, 83, 87, 109, 111, 140, 142, 161. — Huitième travail. « Rédaction à nouveau de certaines parties, de certains épisodes plus ou moins considérables, » ciii. — Neuvième et dernier travail. « Rédaction en vers d’une autre mesure, en alexandrins, » ciii, civ. ═ Importance scientifique des rifacimenti, et comment ils servent à combler certaines lacunes du texte primitif, xlv, xlvi, xci-xcii, cvii-cix, 150, 151, 166-168, 171, 172, 227. ═ Leur caractère littéraire, politique, moral et religieux. Comment et en quoi ils diffèrent de la version originale, civ-cvi. ═ Pour donner au lecteur une idée plus nette des rifacimenti du Roland, nous en citons et traduisons un long fragment, cv-cvii. V. aussi xcix, 73, 168. ═ Pour les Remaniements en prose, voy. ce dernier mot.

RENAISSANCE. Jugement sur cette époque littéraire, cxlvi et suiv.

RENAUS DE MONTAUBAN. Poëme qui nous est parvenu sous une forme du xiiie siècle ; mais dont il a existé des versions antérieures. Résumé complet, 31, 32, 33. ═ Ce qu’on y trouve sur les enfances de Charles, 27 ; sur celles de Roland, 61 et 114 ; sur Turpin, 76, et sur les douze Pairs, 74.

RENIER DE GENNES. Roman en prose du xve siècle, 176. ═ Notice sur le héros de ce Roman dont il a existé une version en vers, 175, 176.

RÉPÉTITIONS ÉPIQUES dans le Roland ; théorie des Couplets similaires, liv-lx.

RICHARD DE NORMANDIE. Un des héros du Roland. Notice, 212, 213.

RIME. Elle est distincte de l’Assonance, et a été introduite dès que nos Romans ne furent plus chantés et écoutés, mais lus, liii, lxxxix.

RODRIGUE DE TOLÈDE, mort en 1247. Écrit à l’espagnole une relation de Roncevaux, où Roland est détrôné par Bernard del Carpio. Le vrai titre de son livre est : Rerum in Hispania gestarum Chronica, cxlii.

ROI. Le Roi, considéré comme un des Types qui se rencontrent dans les Épopées primitives, xi.

ROLAND. I. Roland, considéré comme personnage réel. Textes historiques relatifs à sa défaite et à sa mort dans les Pyrénées : a et b, d’Eginhard et du poëte saxon ; c, de l’Astronome limousin ; d, des Annales Petaviani, xviii-xx. ═ II. Roland, considéré comme personnage légendaire. Histoire poëtique de Roland d’après toutes les sources latines, françaises et étrangères, et surtout d’après toutes nos Chansons de geste, 58-66. 1° Sa naissance et ses enfances, 58-62. 2° Sa vie et ses exploits jusqu’à la trahison de Ganelon, 62-64. 3° Sa mort, 64-66. ═ Portrait de Roland d’après nos textes épiques, et surtout d’après celui de notre vieille Chanson, xx-xxii. ═ Iconographie de Roland, 65-67 et cxxiii et suiv. ═ Sa taille gigantesque ; distique de la ville de Spello ; témoignage de Gryphiander ; récit du prince palatin Frédéric II, xx, xxi. ═ Roland considéré comme Martyr ; son nom dans les Martyrologes ; ses « reliques », etc., lxxxviii. ═ Roland considéré comme le type le plus exact de la race française, xx-xxii. ═ Popularité de notre héros en Allemagne, cxx ; aux Pays-Bas, cxxv ; aux pays Scandinaves, cxxvii ; en Angleterre, cxxix ; en Italie, cxxxi ; en Espagne, cxl, et en France, cxliv, cxlv. ═ On trouvera fort longuement au

mot Légende tout ce qui a rapport à la légende de notre héros et aux destinées de cette légende depuis le ixe siècle jusqu’à nos jours...

ROLAND ou CHANSON DE ROLAND. 1° Origine, formation et développements de la légende de Roland, qui, sortie d’un texte d’Éginhard, reçut une première forme dans ces Chants populaires auxquels nous avons laissé le nom de Cantilènes, ix-xxxix. (V. notre mot Légende.) ═ 2° La seconde forme qui est donnée à la légende est précisément celle de notre Chanson de geste. Comment l’auteur de ce vieux poëme s’est inspiré des Cantilènes, mais sans les reproduire servilement, xxxix et suiv. ═ 3° Résumé rapide du Roland, 42, 43. ═ 4° Des manuscrits où est conservée l’antique version de notre Épopée : a, Oxford (Bodléienne, Digby, 23) et b, Venise (Bibliothèque Saint-Marc, manusc. franç., iv), xlii et suiv. — Le manuscrit d’Oxford n’est pas l’œuvre de deux scribes. Arguments en faveur de cette thèse, lxix, lxx. ═ 5° Date du Roland. Arguments tirés de la langue, de la versification et de l’archéologie. Nouvel argument tiré d’un passage trop peu remarqué de la Chanson, lx-lxii, et aussi 126, 127. ═ La Chanson que nous possédons aujourd’hui n’a pas été en réalité le plus ancien de nos poëmes épiques, xli, xlii ; mais on peut la considérer comme le plus ancien de tous les grands monuments littéraires de l’Europe chrétienne, cxix, cxx. ═ Conclusion : « Le Roland est certainement antérieur au règne de Philippe-Auguste, et probablement à la première croisade ; il n’est pas impossible enfin qu’il ait été écrit dans le courant du xie siècle, » xl-xlii. ═ 6° L’auteur du Roland. Ce n’est pas li ber Gilie, 169-171 ; ce n’est pas Théroulde, lxiv, lxv. — Le Roland est, suivant nous, l’œuvre d’un poëte normand du pays d’Avranches. Développement de cette thèse, lxviii-lxix. ═ 7° Versification du Roland, Traité complet, xlvii et suiv. ═ 8° Sa beauté littéraire, lxxi-lxxviii ; sa profonde unité, lxxiv, 96, 97. ═ 9° Des trois outrages qu’a reçus successivement notre vieux poëme : a, la Chronique de Turpin, lxxviii et suiv. ; b, les Remaniements, lxxxix et suiv. ; c, les Romans en prose, cix et suiv. ═ 10° Voyages et popularité de notre Chanson : a, en Allemagne, cxx-cxxv ; b, aux Pays-Bas, cxxv, cxxvi ; c, aux pays Scandinaves, cxxvii-cxxix ; d, en Angleterre, cxxix, cxxx ; e, en Pologne, Turquie, Grèce, Hongrie, Sibérie, etc., cxxx, cxxxi ; f, en Italie, cxxxi-cxxxix ; g, en Espagne et au Portugal, cxliii. ═ Comment elle fut oubliée par la Renaissance, cxlvi et suiv. ═ Son histoire au xvie siècle, cxlvi-cxlix ; au xviie siècle-, cxlix-clv ; au xviiie siècle-, clv-clix ; au xixe siècle-, clix et suiv. ═ De nos jours, cette histoire peut se diviser en quatre époques : a, de Préparation (jusqu’en 1832), clxi-clxix ; b, d’Invention (1832-1837), clxix-clxxiv ; c, de Vulgarisation (1837-1863), clxxiv-clxxxvi ; d, de Critique, clxxxvi-cxcii. ═ 11° Éditions et traductions du Roland. Les éditions sont celles : a, de F. Michel ; b, de Génin ; c, de Müller. V. ces trois noms. — Les traductions sont celles : a, de Delécluze ; b, de Vitet (c’est une analyse très-développée) ; c, de Jonain (en vers) ; d, d’Avril (en vers blancs) ; e, d’Alexandre de Saint-Albin ; f, de Lehugeur (en vers). V. tous ces noms.

ROLAND anglais, du xiiie siècle, 47. Cf. 11.

ROLAND. Opéra de Quinault (1685), cl-clii. V. Quinault.

ROLAND ET LA CHEVALERIE. De Delécluze (1845). Le deuxième volume est une traduction de notre vieux poëme, clxxvii.

ROLAND À RONCEVAUX. Chant de Rouget de Lisle, cité in extenso, clxi, clvii.

ROLAND À RONCEVAUX. Opéra de Mermet (1865), cxxxv, cxxxvi.

ROMANCES ESPAGNOLES. Notice sur celles de ces Romances qui sont consacrées à Roncevaux et à Roland, cxlii. ═ Les unes sont d’inspiration espagnole, les autres toutes françaises, cxlii, cxliii. ═ Romance sur le roi « Marcim », 11. Romance : « C’était le dimanche des Rameaux », 48. En Paris esta dona Alda, cxlii, cxliii. Cf. 65.

ROMANS DE LA TABLE RONDE. Exposé des deux systèmes de M. de la Villemarqué et de M. P. Paris, 192-194. ═ Analyse de Parceval le Gallois, 192-194, etc.

RONCEVAUX. Description de Roncevaux d’après M. P. Raymond, 112. ═ Pour tout ce qui concerne la légende de Roncevaux, se reporter au mot Légende. ═ D’après l’hypothèse de M. Reinaud (Invasions des

Sarrasins en France, p. 96), les musulmans d’Espagne auraient bien pu historiquement prendre leur part à la catastrophe de Roncevaux, xviii-xx.

RONCISVALS MIS EN LUMIÈRE, de J.-L. Bourdillon (1841), clxxvii.

RONSARD. Son influence funeste à nos vieux poëmes ; sa Franciade, cxlix.

ROSENBERG. Travail de cet auteur danois sur la légende et la Chanson de Roland (1860), lxxxiii.

ROUGET DE LISLE. Son Roland à Roncevaux, cité in extenso, clxi-clxii.

ROYAUTÉ. L’idée de la Royauté et du Roi, dans le Roland, est d’origine germanique, xxxi.

RUOLANDES LIET. Poëme allemand principalement calqué sur un texte français analogue à celui d’Oxford. Époque à laquelle il a été écrit (le milieu du xiie siècle) ; son auteur (le curé Conrad) ; son caractère littéraire (la religiosité), cxxi-cxxii. ═ Nous n’avons pas assez insisté sur l’originalité de certaines parties du Ruolandes Liet. Telle est « la Communion », tel est le « Miracle de la rosée », que nous avons cité, in extenso, dans notre second volume, 180-182. ═ Le Ruolandes Liet a été publié, en 1838, par W. Grimm, clxxvi. ═ Nous en avons cité plusieurs fragments traduits par G. Paris, cxxi, cxxii, 180-182 ; et nous avons aussi emprunté à l’édition de Grimm la reproduction de deux miniatures du xiie siècle, 179 et 188.