La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/1872/Volume 2/Table/C

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Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 492.jpg[485]



C


C CA CE CO

C

C et CH, 95, etc. Il est très-difficile de préciser une règle sur l’emploi du ch dans le dialecte du Roland, puisque notre scribe emploie le même mot tantôt avec, tantôt sans le ch. Et cela parfois dans le même vers. D’où l’on peut conclure, ou qu’il copiait fort mal le manuscrit original placé devant ses yeux, ou qu’il n’y avait encore rien de fixe dans ce dialecte relativement à l’usage du ch et du c. V. le Glossaire.


CA

CAMBRIDGE (manuscrit de) qui renferme un remaniement du Roland (xvie siècle), xlv.

CANTILÈNES. Exposé des différents systèmes qui ont pour objet les Cantilènes ou Chants lyrico-épiques : 1o D’après M. Paul Meyer, les Chansons de geste ont été composées directement d’après la tradition. 2o Suivant Modèle:MM., G. Paris et l’auteur du présent livre, la Légende, avant de recevoir la forme des Chansons de geste, a d’abord donné lieu à des Chants populaires, à des Cantilènes, xxxii, xxxiii et suiv. ═ Arguments en faveur de la préexistence des Cantilènes, tirés : 1o du chant de Saint-Faron et 2o de la Vie de saint Guillaume (xie siècle). D’après ces deux textes, il a très-évidemment existé des Chants populaires, courts et vivement rhythmés, lesquels étaient chantés par tout un peuple et non par des chanteurs de profession. Donc, ce n’étaient pas des Chansons de geste, mais des Cantilènes, xxxv et suiv. ═ Caractères des Cantilènes primitives. Langue dans laquelle elles ont été chantées. Leur caractère germanique, xxxviii. ═ Passage des Cantilènes aux Chansons de geste, et comment on peut dire que celles-ci dérivent de celles-là, xxxix et suiv. ═ Il n’est pas vrai, littéralement parlant, que les premières Chansons de geste aient été des assemblages, des « chapelets de Cantilènes ». Nos premiers épiques n’ont pas fondu matériellement des Cantilènes préexistantes, mais se sont seulement inspirés de ces Chants populaires, xl. ═ Des Cantilènes sur Roland qui existaient sans doute avant la composition de notre vieux poëme, xxxix.

CARCASSONNE. Prise de Carcassonne par le Charlemagne de la légende, 273, et par Roland, 86.

CARLES. Des différentes formes de ce mot, 24.

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE M. AMBROISE-FIRMIN DIDOT. On y trouve tout un Traité sur les Chansons de geste, dont on propose un nouveau classement. Opinion de l’auteur sur le sens d’aoi, lx.

CAXTON. N’est pas l’auteur de The Lyf of Charles the Great (1485), qui est tout simplement une traduction de notre Fierabras de 1478, ou plutôt de notre Conqueste du grant Charlemaigne des Espaignes, cxxx.


CE

CELTES. Comment ils étaient incapables de créer une Épopée, au moment où s’est formée la nôtre, xxxi.

CERDAGNE. C’est la Navarre, et non pas la Cerdagne, qui a été le théâtre de la défaite et de la mort de Roland, 100, 101. Cf. 110.


CH

CHABAILLE (A.). Les Épopées chevaleresques (1837), clxxvi.

CHALCONDYLAS (Laonicus). Allusion à la mort de Roland dans son De Rebus Turcicis, cxxxi.

CHAMPIONS. Ce qu’ils sont dans le Roland, ce qu’ils sont dans les Lois germaines, 237.

CHANSON DE SAINT ALEXIS, lxi.

CHANSON DE ROLAND. V. Roland.

CHANSON DES SAISNES. Résumé complet de ce poëme des dernières années du xiie siècle, 265, 266.

CHANSONS DE GESTE. Leur origine et leur formation, ix-xxxii. ═ Elles ont été précédées par les Cantilènes, xxxii-xli. ═ Mais les premières Chansons de geste ne sont pas uniquement des assemblages, des « chapelets de Cantilènes ». Nos premiers épiques se sont inspirés de ces chants populaires, mais ne les ont pas servilement copiés, xl, xli. ═ Quelles sont les plus anciennes Chansons de geste ? Quelles sont celles notamment qui existaient avant le Roland ? xli, xlii, 98.

CHANT. Roland est fait pour être chanté,

et non pour être lu. Dès qu’on ne chante plus nos vieux poëmes, il est nécessaire de remplacer les Assonances qui sont pour l’oreille par les Rimes qui sont pour les yeux, lxxxix et suiv.

CHANTS LYRICO-ÉPIQUES. V. Cantilènes.

CHARLEMAGNE considéré comme personnage épique, xii. ═ Comment, sans lui, l’Épopée française n’aurait pas été, xv, xvi. ═ Histoire poétique de Charlemagne exposée d’après le texte de toutes les chansons de geste et d’après toutes les sources latines, françaises et étrangères, 24-51, 264-273. ═ Cette longue monographie est divisée en six parties : 1° Naissance, jeunesse et premiers exploits de Charlemagne, 25-28 ; 2° Expédition en Italie, Rome délivrée, 28-30 ; 3° Luttes de l’Empereur contre ses vassaux, 30-35 ; 4° Avant la grande expédition d’Espagne, 35-40 ; 5° L’Espagne, 40-49 ; 6° Fin du grand règne, depuis la mort de Roland jusqu’à celle de Charles, 264-270. ═ Épisodes de cette légende qui se trouvent dans les Chansons des autres Gestes, 270-273. Épisodes qui n’ont pas donné lieu à des Chansons de geste parvenues jusqu’à nous, 272, 273. ═ Tableau par ancienneté, des sources de l’histoire poétique de Charlemagne, 49-51.

CHARLEMAGNE. Poëme de Girard d’Amiens (premier quart du xive siècle). Notice bibliographique, cx. ═ Résumé de cette compilation poétique en ce qui concerne les « Enfances » de Charlemagne, avec les variantes et les modifications de la légende, 26, 27. ═ Ce qu’on trouve dans le Charlemagne de Girart d’Amiens touchant les « Enfances » de Roland, 61 ; le voyage de Charles en Orient, 37 ; la légende de Marsile, 8 ; l’épée Joyeuse, 190, et enfin l’expédition d’Espagne, 47. ═ Si nous n’avons rien cité de cette dernière partie, c’est que Girart d’Amiens y suit très-servilement le faux Turpin, 47.

CHARLEMAGNE. Poëme conservé dans le manuscrit français xiii de la Bibliothèque Saint-Marc à Venise (fin du xiie siècle ?). Résumé de Berte, 25, et des Enfances Rolant qui forment la troisième branche du Charlemagne, 59, 60.

CHARLEMAGNE ET ANSEÏS. Roman en prose du xve siècle. Notice bibliographique, cxiv. Cf. 48.

CHARTRES. Vitrail de Charlemagne. Reproduction d’un médaillon de ce vitrail qui représente Roland sonnant du cor et frappant le rocher, 67.

CHATEAUBRIAND. Heureuse influence du Génie du christianisme sur la réhabilitation de notre poésie du moyen âge, clx-clxi.

CHEVAL. Le cheval, d’après nos Chansons de geste (avec figures gravées), 125 et suiv. ═ Amour que lui portent les chevaliers, 125. ═ Portrait idéal du cheval de guerre, 125, 126. ═ Distinction entre le sommier et le palefroi d’une part, et, de l’autre, le destrier, 126.

CHEVALERIE OGIER DE DANEMARCHE. Résumé complet de ce poëme du xiie siècle, attribué à Raimbert de Paris ( ?), 28, 29 ; 33, 34. ═ Ce qu’on y trouve relativement aux douze Pairs, 74, et à Turpin, 76.

CHIFFLART, auteur des douze eaux-fortes qui illustrent le t. I du Roland (ces gravures ont été achevées par Foulquier), cxcix.

CHRISTIANISME. Origines chrétiennes et catholiques de l’Épopée française, xxvi-xxviii.

CHRONICA HISPANIÆ. C’est l’œuvre de Rodrigue de Tolède, mort en 1247. Il y a abaissé la gloire française de Roland devant la gloire espagnole de Bernard del Carpio (le vrai titre de cette chronique est le suivant : Rerum in Hispania gestarum Chronica), cxlii. ═ Ce qu’on lit dans cette Chronique au sujet de l’expédition d’Espagne, 46, 47 ; de Roland en Espagne, 65 ; de Marsile, 11, etc.

CHRONIQUE DE JACQUES D’ACQUI. Rôle qu’y joue Roland, 62.

CHRONIQUE DE TURPIN. Les chapitres i-v sont l’œuvre d’un moine de Compostelle, écrivant vers le milieu du xie siècle. Les autres chapitres sont dus à un moine de Saint-André de Vienne, écrivant entre les années 1109-1119, lxxxi, lxxxiii et suiv. ═ Traité sur cette Chronique, lxxxiii-lxxxvi. — Résumé complet de notre dissertation des Épopées françaises, lxxxi-lxxxiii, 75 du De Pseudo Turpinio de M. Gaston Paris, lxxxii-lxxxvi, 75. ═ Énumération des manuscrits du faux Turpin, de ses cinq éditions, de ses six ou sept traductions au moyen âge, lxxxvii-lxxxviii. ═ Résumé complet, chapitre par chapitre, de la Chronique elle-même, 30, 43, 44. ═ C’est, avec notre Roland, l’une

des deux sources entre lesquelles se sont partagées toutes les littératures poétiques de l’Europe au moyen âge, 44. ═ Pour donner une idée de ce document important, nous en avons cité in extenso et traduit tout un chapitre, lxxx-lxxxi. V. Turpin.

CHRONIQUE DE WEIHENSTEPHAN. (Le manuscrit est du xve siècle ; l’original est peut-être du xive siècle-.) Ce qu’on y trouve relativement la grande expédition d’Espagne, 49 ; aux douze Pairs, 74, et à la fable de Berte, 26.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT DE TOURNAI. (Commencement du xiiie siècle.) Sa version sur l’expédition d’Espagne, 45.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT 5003. (Original remontant tout au plus au xive siècle ; manuscrit du xvie siècle-.) C’est un calque du faux Turpin, 48, 49.

CHRONIQUE SAINTONGEAISE. (Commencement du xiiie siècle.) Ce qu’on y lit sur la fable de Berte, 25 ; sur les enfances de Roland, 61 ; sur l’expédition d’Espagne, 65 et 45.

CHRONIQUES DE SAINT-DENIS. Rôle qu’elles donnent à Roland ; leur version sur l’expédition d’Espagne, 45, 47.


CI

CICLATON. Définition, 54.

CID (poëme du), cxl.

CIZE. Le pays de Cize. V. Sizer.


CO

COMMUNION SYMBOLIQUE par l’herbe, 164, 165.

COMPARÉ (art). « Nous nous sommes attaché (disions-nous dans notre Introduction), à faire ici de l’art comparé, et c’est dans ce but que nous avons voulu offrir à nos lecteurs toute une série de fragments littéraires de toutes les époques et de toutes les langues, dont Roland fut le héros et que l’on pût facilement comparer l’un avec l’autre, cxxxvii. » ═ Voici la liste de ces fragments cités et traduits : 1° Un extrait d’un des remaniements du Roland qui donnera l’idée de ces rifacimenti, cvii-cix. 2° Un chapitre de la Chronique de Turpin, où l’on surprendra le clerc du xiie siècle en flagrant délit de corruption de notre légende, lxxix-lxxx. 3° Un fragment de la Chronique de Philippe Mouskes, cxii. 4° Des passages importants du Ruolandes Liet qui nous montreront notre légende en Allemagne, 180-182 ; cxxi, cxxii. 5° Tout le Roncevaux de la Keiser Karl Magnus’s Kronike, qui nous fera suivre Roland en Danemark, 252-264. 6° Nous remonterons plus haut, vers le nord, en lisant la dernière partie de cette branche de la Karlamagnus Saga qui est consacrée à Roncevaux, 247-252. 7° Nous comprendrons mieux ce qu’est devenue notre légende en Italie quand nous aurons lu un fragment de l’Arioste, cxxxvii, cxxxviii, et des vers de Pulci, cxxxviii. 8° La romance : En Paris esta dona Alda, nous fera voir comment notre légende a pu être espagnolisée sans cesser d’être française, cxlii. 9° Pour donner une idée de nos Romans en prose et de la Bibliothèque bleue, nous citerons un chapitre de Galien, cxviii, cxix. 10° Arrivés à la Renaissance et au xviie siècle, nous suivrons Roland sur la scène lyrique, en lisant une scène du Roland de Quinault, cl-clii. 11° Nous saurons comment le xviiie siècle a compris notre légende, en étudiant la « Chanson de Roland restituée par M. de Tressan », clviii, clix. 12° Et Rouget de Lisle, dans son Roland à Roncevaux, nous conduira jusqu’au delà de la Révolution, clxi, clxii. 13° Pour la Restauration, nous citons un passage de la Gaule poétique de M. de Marchangy, le « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii, clxiv. 14° Le Cor, d’Alfred de Vigny (1835), clxxiv, et 15° Une scène du Roland à Roncevaux, de Mermet (1865), clxxxv, nous amènent jusqu’à nos jours. ═ Avec ces quinze citations, nous pouvons faire une étude comparée assez complète sur toutes les formes qu’a partout reçues notre légende.

CONFESSION au plus proche parent, 164, 165.

CONJONCTIONS. Se venant de si, 95 ; cum et cume, 16, etc.

Conqueste du grand Charlemagne des Espaignes

CONQUESTE DU GRAND CHARLEMAIGNE DES ESPAIGNES. C’est le titre de cette compilation en prose qui, en 1478, s’appelait Fierabras à cause du roman qui en était le principal élément. Notice bibliographique, cxiv, cxv.

Persistance de ce livre, qui est un des Romans les plus populaires de la « Bibliothèque bleue », clvii. ═ Il est traduit en anglais (The Lyf of Charles the Great), 1485, cxxx, et en espagnol : Historia del emperador Carlomagno e de les doce Pares de Francia, cxlii. ═ La traduction espagnole est elle-même traduite en portugais, et ornée de deux suites également portugaises, Id. ═ Ce qu’on trouve dans la Conqueste touchant l’expédition d’Espagne, Turpin, 48 ; les douze Pairs, 74, 75 ; Marsile, 11, etc.

Conquestes de Charlemagne

CONQUESTES DE CHARLEMAGNE de David Aubert (1458). Notice bibliographique, cxiv. ═ Pour l’expédition d’Espagne, David Aubert suit Turpin et surtout les remaniements du Roland, 4. ═ Ce qu’on y lit sur les enfances d’Ogier, 29 ; sur le Voyage à JérusaIem, 37 ; sur Marsile, 11, etc.

Conrad

CONRAD (le curé), auteur du Ruolandes Liet. V. ce mot.

CONTES universels qui se rencontrent dans la poésie populaire de toutes les races, xii.

CORDRES. Est-ce Cordoue ? 99, 100. ═ De la Chanson de geste, inédite, intitulée la Prise de Cordres, 23.

COUPLET. Théorie complète du Couplet épique et de l’Assonance, xlix-li. ═ Couplets féminins et masculins, xlix, liii-liv. ═ Couplets similaires : théorie des répétitions épiques dans le Roland, liv-lx. ═ Travaux des remanieurs qui ont le couplet pour objet, xcii et suiv. ═ Couplets ajoutés par eux à la version originale. V. Additions. ═ Comparaison entre un de ces couplets et le couplet antique, cvii, cviii, etc. ═ Couplets dont l’ordre a été interverti par M. Th. Müller d’après les Remaniements, et que nous avons rétablis conformément au texte d’Oxford, 77. ═ Autres couplets dont l’ordre a été légitimement interverti par Müller, 143. ═ Pour les couplets en ier et en er, voy. le mot Assonances et ier. ═ Pour les couplets en u et en e, voy. ces deux lettres.

COURONNEMENT LOOYS. Résumé du commencement de ce poëme (deuxième partie du xiie siècle), 269. Cf. 191.


CR

CREUZÉ DE LESSER. Son Roland (1839), clxxvi.

CRONICA BREMENSIS de Wolter (xve siècle). Comment elle rapporte la fable de Berte, 26.

CRONICA GENERAL. Ce que l’on trouve dans la Cronica general d’Alfonse X (1252-1284), touchant les enfances de Charlemagne, 27, 28 ; l’expédition d’Espagne et Roland, 46, 65 ; sur Marsile, 11 ; Durendal, 113 ; Joyeuse, 190, etc. ═ Roncevaux raconté à l’Espagnole, cxlii.