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Mémoires de la Société d'archéologie lorraine (1878) Favier, partie 7

De Wicri Lorraine
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300px Sommaire :
Fondation de l'Université de Pont-à-Mousson. Description du lieu.
Historique de l'Université.
Installation des étudiants. Pensions bourgeoises. Le collège.
Inscription sur le matricule.
Statuts et règlements.
6. Programme et grades.
Thèses.
Costumes.
Vie intime des écoliers. Leurs rapports entr'eux.
10° Amusements intellectuels.
11° Pratiques religieuses.
12° Conclusion.

Texte original

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§ VII. Thèses

Les thèses n'étaient pas comme aujourd'hui de lon- gues dissertations sur un sujet quelconque; elles se composaient simplement des propositions ou conclu- sions que le candidat prétendait soutenir. Quelques pages suffisaient pour contenir ces propositions, et ‘le format in-8° et in-4° étaient généralement adopté pour les thèses de droit et de médecine. Quant aux thèses de philoso- phie et de théologie, elles étaient plus souvent imprimées dans un cartouche ad boc, ménagé au bas d'une grande gravure allégorique. Tout le monde connaît en ce genre la grande thèse illustrée par Gallot. Cette thèse est appelée Grande, parce qu’elle’fut soutenue parle fils de François Il, duc de Lorraine (au mois (Paoût 1625), Nicolas-François de Lorraine, alors âgé de 16 ans (2). Pour la description de la grande thèse, on peut consulter les Recherches sur CaIIot par M. Meaume, (l) On imprimait des thèses pour chacun des grades conférés dans chaque faculté. (2) La même année, le même prince ‘fit imprimer; La Fleur des plus belles practiqzces du compas de proportion, Au Pont-â-hîousson, Appier Hanzelet. 16255 p‘. in-8°. Voy. Noël, collect. lorr., n° 4309.


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Les honoraires pour le grade de licencié és-arls étaient de six francs barrois, et autant pour celui de maître ès-arts. Le diplôme de chacun de ces grades se payait en outre neuf gros (i). En dehors des grades officiels, il y avait aussi le grade honorifique de prince de FAcadémie. c On appelle .ainsi celui qui a été trouvé le plus digne, le plus savant et le plus capable d'en soutenir le nom et la dignité. Il était choisi à la pluralité des suflrages dans une assemblée de tous les philo- sophes et dans le nombre des métaphysiciens. Sa dignité ne durait que trois mois, il avait deux ‘asses- seurs, pris, l'un dans la logique, l'autre dans la phy- sique. a Sur la fin du règne de 3 mois de ce prince, un des assesseurs soutenait une thèse sous la présidence du prince et en présence d'un professeur. n