Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXX : Différence entre versions
De Wicri Chanson de Roland
(→Transcription et traduction par Léon Gautier) |
(→Voir aussi) |
||
Ligne 205 : | Ligne 205 : | ||
>> | >> | ||
</score> | </score> | ||
+ | |||
+ | ==Notes (version de Léon Gautier)== | ||
+ | {{Manuscrit d'Oxford/Bandeau Gautier/Notes | ||
+ | |laisse Gautier=CLXXII | ||
+ | |laisse suivante Gautier=CLXXIII | ||
+ | |laisse suivante=CLXXI | ||
+ | |vers Gautier=10 | ||
+ | |laisse précédente Gautier=CLXXI | ||
+ | |laisse précédente=CLXIX | ||
+ | }} | ||
+ | {{Wicri travaux|texte=partie en cours de finition}} | ||
+ | {{Corps article/Début}} | ||
+ | |||
+ | {{Corps article/Image page gauche|Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 188.jpg}}{{Corps article/Numéro Page droite|181}} | ||
+ | |||
+ | {{Corps article/Fin}} | ||
==Voir aussi== | ==Voir aussi== |
Version du 27 octobre 2023 à 19:22
Feuillets, Laisses, Catégories (laisses), Concordances CLXIX Laisse CLXX CLXXI |
Cette page introduit la laisse CLXX (170) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur les feuillets 41 verso et 42 recto du manuscrit. Elle démarre à la lettrine C. Elle est numérotée
|
Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CLXXI (W: CLXIX ) Laisse CLXXII (WS) CLXXIII (W: CLXXI ) |
CLXXII | |||
Ço sent Rollanz la véue ad perdue, | Roland sent bien qu’il a perdu la vue : | ||
Met sei sur piez, quanqu’il poet s’esvertuet ; | Il se lève, il s’évertue tant qu’il peut ; | ||
En sun visage sa culur ad perdue. | Las ! son visage n’a plus de couleurs. | ||
2300 | Dedevant lui ad une perre brune ; | Devant lui est une roche brune ; | |
.X. colps i fiert par doel e par rancune : | Par grande douleur et colère, il y assène dix forts coups ; | ||
Cruist li acers, ne freint ne ne s’esgruignet ; | L’acier de Durendal grince : point ne se rompt, ni ne s’ébrèche :
| ||
E dist li quens : « Seinte Marie, aïue ! | « Ah ! sainte Marie, venez à mon aide, dit le comte. | ||
« E ! Durendal, bone, si mare fustes ! | « Ô ma bonne Durendal, quel malheur ! | ||
2305 | « Quant jo n’ai prod, de vus nen ai mais cure. | « Me voici en triste état, et je ne puis plus vous défendre ;
| |
« Tantes batailles en camp en ai vencues | « Avec vous j’ai tant gagné de batailles ! | ||
« E tantes teres larges escumbatues, | « J’ai tant conquis de vastes royaumes | ||
« Que Carles tient, ki la barbe ad canue ! | « Que tient aujourd’hui Charles à la barbe chenue ! | ||
« Ne vus ait hom ki pur altre s’en fuiet ! | « Ne vous ait pas qui fuie devant un autre ! | ||
2310 | « Mult bons vassals vus ad lung tens tenue ; | « Car vous avez été longtemps au poing d’un brave, | |
« Jamais n’ert tels en France la solue. » | Aoi. | « Tel qu’il n’y en aura jamais en France, la terre libre. » |
Transcription commentée de Francisque Michel
A la fin de la page 70 de l'édition de 1869.
|
Version musicale de Gilles Mathieu
Mouvement : VIII - La Mort de Roland // Mesures : 19 à 23 CLXVIII Laisse CLXX |
Notes (version de Léon Gautier)
Notes et variantes |
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CLXX
- ↑ Version numérique copiée de WikiSource :