Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXII

De Wicri Chanson de Roland
< Chanson de Roland‎ | Manuscrit d'Oxford
Révision datée du 12 octobre 2023 à 10:40 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Notes (version de Léon Gautier))

Cette page concerne la laisse XXII du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse XXII (22) est contenue sur le feuillet 6 recto puis verso.

Elle démarre au vers 303 (mais 324 pour Stengel).

 
Page11-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg
Page12-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


XXII

Quant ço veit Guenes que ore s’en rit Rollanz, Quand Ganelon voit que Roland rit de lui,
Dunc ad tel doel, pur poi d’ire ne fent,
Il en a telle douleur, que, de colère, son cœur est tout près de se fendre.
305 A ben petit que il ne pert le sens, Peu s’en faut qu’il n’en perde le sens :
E dit al cunte : « Jo ne vus aim nient ; « Je ne vous aime pas, dit-il au comte Roland ;
« Sur mei avez turnet fals jugement.
« Car c’est vous qui avez fait tomber sur moi le choix des Français.
« Dreit Emperere, veez me ci en present, « Droit empereur, me voici devant vous,
« Ademplir voeill vostre cumandement. Aoi. « Tout prêt à remplir votre commandement.

Notes (version de Léon Gautier)

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 089.jpg

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 089.jpg[82]

logo travaux Partie en cours d'initialisation

Voir aussi

Sur ce wiki :

  1. Version numérique copiée de WikiSource :