Chanson de Roland (Gilles Mathieu)/3 - L'assemblée de Cordres
Prologue - La cité sur la colline - III - L'assemblée de Cordres - Trahison - Départ de Charles - Présages - Écho des Montagnes - Mort de Roland - Retour à Roncevaux - Épilogue Mesures : 1 à 11, 11 à 28, 29 à 33, 34 à 38, 38 à 45, 46 à 59, 60 à 66, 67 à 78, 79 à la fin // Piano - SATB // Soprano, Alto, Ténors, Basses // Cor, Percussions, Timbales // Violon 1, Violon 2, Violon alto, Violoncelle, Contrebasse |
Sommaire
Présentation
L'armée franque est rassemblée dans la ville de Cordres, entre Saragosse et les Pyrénées. Les messagers de Marsile arrivent et délivrent à Charles le message de leur roi. Charles hésite: doit-il faire confiance à Marsile ? Il convoque un conseil pour en débattre.
Au sein du conseil, le comte Roland, neveu de Charles, intervient. Pour lui, ce serait de la folie de croire Marsile. Ganelon, beau-père de Roland, est de l'avis contraire : tout le monde est las de la guerre, et accepter l’offre de Marsile est un moyen de terminer la campagne sans nouvelle bataille. Charles décide finalement d'accepter cette offre à la condition que Marsile devienne son vassal, et demande un messager pour en avertir le roi de Saragosse. Roland désigne son beau-père: "puisqu'il a confiance en Marsile, il peut y aller". Ganelon accepte, mais maudit Roland de l'avoir désigné, car au fond de lui-même il sait que les chances de survie d’un messager auprès de Marsile sont assez faibles.[1]
Le texte
Basé sur l’édition de "La Chanson de Roland" par Léon Gautier (1872)
page 2 - laisse I, vers 1 à 6, en sautant le 4 | |||||
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Desuz un pin, delez un eglenter, (115) Un faldestoed i out, fait tut d’or mer, (116) Là siet le reis ki dulce France tient. (119) S’est ki l’demandet, ne l’estoet enseigner. (180) « Seignurs baruns [...] (180)« [...] Marsilies m’ad tramis ses messages » (192) [...] « - Il nus i cuvent guarde. » (196)[...] « Ja mar crerez Marsilie ! (210)« Faites la guere cum vus l’avez emprise » (220)[...] « Ja mar crerez bricun, (229)« Laissum les fols, as sages nus tenum. » (274) « Franc chevaler, [...] (275) « Car m’eslisez un barun [...], (276) « Qu’à Marsiliun me portast mun message. » (277) [...] « Co ert Guenes, mis parastre. » (329)« - Jo i puis aller, mais n’i averai guarant ; » (335) « De cest message nus avendrat granz perte. » Sous un pin, près d’un églantier, Est un fauteuil d’or massif C’est là qu’est assis le Roi qui tient douce FranceA celui qui veut le voir il n’est pas besoin de le montrer « Seigneurs Barons, « Marsile vient de m’envoyer ses messagers » « - Prenons bien garde » « - Croire Marsile, ce serait folie ! « Faites la guerre comme vous l’avez entreprise » « - N’en croyez pas les fous, « Laissons les fous, et tenons-nous aux sages. » « - Chevaliers Francs, « Elisez-moi un baron, « Qui soit mon messager près de Marsile. » « - Ce sera Ganelon, mon beau-père. » « - J’y puis aller, mais je cours à ma perte. » « - Ce message nous sera cause de grands malheurs »
Intervention de Roland
Les partitions originales
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Voir aussi
- Notes
- ↑ Sur le site de l'auteur :http://www.gilmath.net/fr/musique/compositions/la-chanson-de-roland
- Liens externes
- Sur le site de Gilles Mathieu
- http://www.gilmath.net/fr/musique/compositions/la-chanson-de-roland