Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXII
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page concerne la laisse XXII du manuscrit d'Oxford.
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Dans le manuscrit
La laisse XXII (22) est contenue sur le feuillet 6 recto puis verso. Elle démarre au vers 303 (mais 324 pour Stengel). |
Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] XXI ![]() ![]() |
XXII | |||
Quant ço veit Guenes que ore s’en rit Rollanz, | Quand Ganelon voit que Roland rit de lui, | ||
Dunc ad tel doel, pur poi d’ire ne fent, | Il en a telle douleur, que, de colère, son cœur est tout près de se fendre.
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305 | A ben petit que il ne pert le sens, | Peu s’en faut qu’il n’en perde le sens : | |
E dit al cunte : « Jo ne vus aim nient ; | « Je ne vous aime pas, dit-il au comte Roland ; | ||
« Sur mei avez turnet fals jugement. | « Car c’est vous qui avez fait tomber sur moi le choix des Français.
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« Dreit Emperere, veez me ci en present, | « Droit empereur, me voici devant vous, | ||
« Ademplir voeill vostre cumandement. | Aoi. | « Tout prêt à remplir votre commandement. |
Voir aussi
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