Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LVII
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Cette page concerne la laisse LVII du manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse LVII (57) est contenue sur les feuillets 13 verso puis 14 recto. |
Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] LVI Laisse LVII (WS) LVIII |
LVII | |||
725 | Après iceste, altre avisiun sunjat : | Après ce songe, il en a un autre. | |
Qu’il en France ert à sa capele ad Ais ; | Il se voit en France, dans sa chapelle, à Aix : | ||
El destre braz li morst uns urs si mals ; | Un ours le mord cruellement au bras droit ; | ||
Devers Ardene vit venir un leupart : | Puis, du côté d’Ardenne, il voit venir un léopard | ||
Sun cors demeine mult fierement asalt. | Qui, très-férocement, va l’attaquer lui-même. | ||
730 | D’enz de la sale uns veltres avalat, | Mais alors un lévrier sort de la salle, | |
Que vint à Carle le galop e les salz, | Qui accourt vers Charles au galop et par bonds. | ||
La destre oreille al premer urs trenchat, | Il commence par trancher l’oreille de l’ours, | ||
Iréement se cumbat al leupart. | Puis, très-furieusement, s’attaque au léopard. | ||
Dient Franceis que grant bataille i ad, | « Grande bataille, » s’écrient les Français ; | ||
735 | E il ne sevent li quels d’els la veintrat. | Et ils ne savent quel sera le vainqueur… | |
Carles se dort, mie ne s’esveillat. | Aoi. | Charles dormait : point ne s’éveille. |
Transcription et traduction par Joseph Bédier
Voir la page 56 de l'édition de 1922.
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Voir aussi
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- la catégorie : Chanson de Roland, laisse LVII
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