Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXV

De Wicri Chanson de Roland

Cette page concerne la laisse XXV du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse XXV (25) démarre sur le feuillet 6 verso et se continue sur le feuillet 7 recto du manuscrit.

La laisse démarre à la lettrine L.

Elle est alignée avec la laisse XXX du manuscrit de Châteauroux.

 
Page12-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg
Page13-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


XXV

Li Emperere li tent sun guant, le destre ; L’Empereur tend à Ganelon le gant de la main droite ;
Mais li quens Guenes iloec ne volsist estre ; Mais le comte voudrait bien n’être point là.
Quant le dut prendre, si li caït à tere. Comme il va pour le saisir, le gant tombe par terre.
Dient Franceis : « Deus ! que purrat ço estre ? « Mauvais présage, s’écrient les Français.
335 « De cest message nus avendrat granz perte. « Ce message sera pour nous la cause de grands malheurs.
« — Seignurs, dist Guenes, vus en orrez noveles. Aoi. « — Vous en saurez des nouvelles, » leur répond Ganelon.

Transcription commentée de Francisque Michel

Francisque Michel-02.png
Chanson de Roland (Francisque Michel 1869) Exemplaire annoté par Paul Meyer
Navigation dans le manuscrit d'Oxford
XXIV (W: XXIV ) Previous CDR.png Laisse XXV (page 11)Next CDR.png XXVI (W: XXVI )
Manuscrit d'Oxford Lettrine 1.png

XXV. ( => F. M. )


Li emperères li tent sun guant , le destre * ;  *Droit.
Mais li quens Guenes iloec ne volsist * estre :  *Voudrait.
Quant le dut prendre , si li caït* à tere.  *Chut, tomba.
Dient Franceis : « Deus! que purrat-ço estre ?
De cest message nos avendrat grant perte. »
— « Seignurs, dist Guenes, vos en orrez* noveles.  *Ouïrez.


 
RCR 543952103 85137 Page 045.jpg

Notes (version de Léon Gautier)

logo travaux partie en cours de rédaction

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 091.jpg[84]

Vers 333.

Vers 333. — Dans le Keiser Karl Magnus’s Kronike, ce n’est pas le gant, c’est le bref qui tombe des mains de Ganelon : « Des lettres furent écrites, et le Secrétaire les remit à Gevelon pour qu’il les portât à Marsile. Mais Gevelon détourna les mains, et les lettres tombèrent par terre. Les douze Pairs sourient et Roland dit : « Si l’Empereur m’avait confié les lettres, la peur ne me les aurait pas fait lâcher, et elles ne seraient pas tombées à terre... »

    1. 335 ##

Vers 335.Grant. O. Pour le cas sujet, il faut granz. Sur les adjectifs à une seule terminaison pour le m. et le f., voyez la note du v. 19. ═ Au v. 336, lire nuveles.


Voir aussi

Notes
  1. Version numérique copiée de WikiSource :
Sur ce wiki 
Liens externes