Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXXXII
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Cette page introduit la laisse CXXXII (132) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 32 recto du manuscrit. Elle démarre à la lettrine R. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CXXXIV (W: CXXXI ) Laisse CXXXIV (WS) CXXXV (W: CXXXIII ) |
CXXXIV | |||
Rollanz ad mis l’olifant à sa buche, | Roland a mis l’olifant à ses lèvres ; | ||
Empeint le ben, par grant vertut le sunet. | Il l’embouche bien et le sonne d’une puissante haleine ; | ||
1755 | Halt sunt li pui e la voiz est mult lunge : | Les puys sont hauts, et le son va bien loin. | |
Granz .xxx. liwes l’oïrent il respundre. | On en entendit l’écho à trente lieues. | ||
Carles l’oït e ses cumpaignes tutes ; | Charles et toute l’armée l’ont entendu, | ||
Ço dit li Reis : « Bataille funt nostre hume. » | Et le Roi dit : « Nos hommes ont bataille. » | ||
E Guenelun li respundit encuntre : | Mais Ganelon lui répondit : | ||
1760 | « S’altre le desist, ja semblast grant mençunge. » | Aoi. | « Si c’était un autre qui le dît, on le traiterait de menteur. »
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Notes (version de Léon Gautier)
Notes et variantes |
Voir aussi
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