Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXIII
De Wicri Chanson de Roland
Feuillets, Laisses, Catégories (laisses), Concordances CLXII |
Cette page introduit la laisse CLXIII (163) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
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La laisse est contenue sur le feuillet 40 verso du manuscrit. Elle démarre par une lettrine L en première ligne. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] CLXIV (W: CLXII ) |
CLXV | |||
| 2215 | Li quens Rollanz, quant il veit morz ses pers | Le comte Roland, quand il voit morts tous ses pairs | |
| E Oliver, qu’il tant poeit amer, | Et Olivier, celui qu’il aimait tant, | ||
| Tendrur en out, cumencet à plurer : | Il en a de la tendreur dans l’âme ; il se met à pleurer ; | ||
| En sun visage fut mult desculurez. | Tout son visage en est décoloré. | ||
| Si grant doel out que mais ne pout ester : | Sa douleur est si forte qu’il ne peut se soutenir ; | ||
| 2220 | Voeillet o nun ; à tere chet pasmez. | Bon gré, mal gré, il tombe en pâmoison ; | |
| Dist l’Arcevesques : « Tant mare fustes, ber ! » | Aoi. | Et l’Archevêque : « Quel malheur, dit-il, pour un tel baron ! »
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Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
Vers 2217. — Desculurer. O. Erreur évidente.
Vers 2220. — Lire u au lieu de o et chiet. ═ Pasmet. O. Le cas sujet exige pasmez.
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CLXIII
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