Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXXXVII
De Wicri Chanson de Roland
Feuillets, Laisses, Catégories (laisses), Concordances CCLXXXVI |
Cette page introduit la laisse CCLXXXVII (287) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
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La laisse est contenue sur le feuillet 70 recto du manuscrit. Elle démarre sur la première lettrine A. Elle est numérotée :
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Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] CCLXXXVII (W: CCLXXXVI ) |
CCLXXXVIII | |||
| A tere sunt ambdui li chevaler : | Voici nos deux chevaliers à terre ; | ||
| Isnelement se drecent sur lur piez. | Vite, ils se redressent sur leurs pieds. | ||
| 3885 | Pinabels est forz, isnels e legers. | Pinabel est fort, léger, rapide. | |
| Li uns requiert l’altre, (n’ unt mie des destrers,) | L’un cherche l’autre. Ils n’ont plus de chevaux ; | ||
| De cez espées enheldées d’or mer | Mais de leurs épées à la garde d’or pur, | ||
| Fièrent e caplent sur cez helmes d’acer, | Ils frappent, ils refrappent sur leurs casques d’acier. | ||
| Grant sunt li colp as helmes detrencher. | Ce sont là de rudes coups, et bien faits pour trancher ces heaumes...
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| 3890 | Mult se dementent cil franceis chevaler. | Et tous les chevaliers français de se lamenter vivement : | |
| « E Deus ! dist Carles, le dreit en esclargiez ! » | Aoi. | « Ô Dieu, s’écrie Charles, montrez-nous clairement où est le droit. »
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Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
Voir aussi
Sur ce wiki :
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