Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LXXXII : Différence entre versions
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Version du 6 novembre 2021 à 10:17
Cette page concerne la laisse LXXXII du manuscrit d'Oxford.
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse LXXXII (82) est contenue dans le feuillet 18 verso du manuscrit d'Oxford. Elle démarre en milieu du feuillet à partir de la deuxième lettrine D. Elle est numérotée LXXXIII chez Francisque Michel et Léon Gautier. |
Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
- Source : WikiSource [1]
LA FIERTÉ DE ROLAND
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LXXXIII | |||
Dist Olivers : « Païen unt grant esforz, | Olivier dit : « Païens ont grande force, | ||
1050 | « De noz Franceis m’i semblet aveir mult poi. | « Et nos Français, ce semble, en ont bien peu. | |
« Cumpainz Rollanz, kar sunez vostre corn : | « Ami Roland, sonnez de votre cor : | ||
« Si l’orrat Carles, si returnerat l’oz. » | « Charles l’entendra, et fera retourner son armée. | ||
Respunt Rollanz : « Jo fereie que fols, | « — Je serais bien fou, répond Roland ; | ||
« En dulce France en perdreie mun los. | « Dans la douce France, j’en perdrais ma gloire. | ||
1055 | « Sempres ferrai de Durendal granz colps, | « Non, mais je frapperai grands coups de Durendal ; | |
« Sanglanz en ert li branz entresqu’al or. | « Le fer en sera sanglant jusqu’à l’or de la garde. | ||
« Felun païen mar i vindrent as porz ; | « Félons païens furent mal inspirés de venir aux défilés : | ||
« Jo vus plevis, tuit sunt juget à mort. » | Aoi. | « Je vous jure que, tous, ils sont jugés à mort ! » |
Voir aussi
- Notes
- Sur ce wiki
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse LXXXII