Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXVIII : Différence entre versions
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CLXVIII (168) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 41 verso du manuscrit. Elle démarre à la lettrine H. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
- Source : WikiSource [1]
CLXX | |||
Halt sunt li pui e mult halt li arbre. | Les puys sont hauts, hauts sont les arbres. | ||
Quatre perruns i ad, luisanz de marbre. | Il y a là quatre perrons, tout luisants de marbre. | ||
Sur l’erbe verte li quens Rollanz se pasmet. | Sur l’herbe verte le comte Roland se pâme. | ||
Uns Sarrazins tute veie l’esguardet, | Cependant un Sarrasin l’épie, | ||
2275 | Si se feinst mort, si gist entre les altres, | Qui contrefait le mort et gît parmi les autres ; | |
De l’sanc luat sun cors e sun visage ; | Il a couvert de sang son corps et son visage. | ||
Met sei en piez e de curre se hastet ; | Soudain il se redresse, il accourt ; | ||
Bels fut e forz e de grant vasselage ; | Il est fort, il est beau et de grande bravoure. | ||
Par sun orguill cumencet mortel rage, | Plein d’orgueil et de mortelle rage, | ||
2280 | Rollant saisit e sun cors e ses armes, | Il saisit Roland, corps et armes, | |
E dist un mot : « Vencuz est li niés Carle, | Et s’écrie : « Vaincu, il est vaincu, le neveu de Charles ! | ||
« Iceste espée porterai en Arabe. » | « Voilà son épée que je porterai en Arabie. » | ||
En cel tirer li quens s’aperçut alques. | Aoi. | Comme il la tirait, Roland sentit quelque chose... |
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