Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXXXVII : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
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Version du 15 juillet 2022 à 15:21

Cette page introduit la laisse CCLXXXVII (287) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 70 recto du manuscrit.

Elle démarre sur la première lettrine A.

Elle est numérotée :

  • CCLXXXVII chez Francisque Michel (page 118).
  • CCLXXXVIII chez Léon Gautier,
  • CCLXXXIV chez Edmund Stengel.


 
Page139-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


CCLXXXVIII

A tere sunt ambdui li chevaler : Voici nos deux chevaliers à terre ;
Isnelement se drecent sur lur piez. Vite, ils se redressent sur leurs pieds.
3885 Pinabels est forz, isnels e legers. Pinabel est fort, léger, rapide.
Li uns requiert l’altre, (n’ unt mie des destrers,) L’un cherche l’autre. Ils n’ont plus de chevaux ;
De cez espées enheldées d’or mer Mais de leurs épées à la garde d’or pur,
Fièrent e caplent sur cez helmes d’acer, Ils frappent, ils refrappent sur leurs casques d’acier.
Grant sunt li colp as helmes detrencher.
Ce sont là de rudes coups, et bien faits pour trancher ces heaumes...
3890 Mult se dementent cil franceis chevaler. Et tous les chevaliers français de se lamenter vivement :
« E Deus ! dist Carles, le dreit en esclargiez ! » Aoi.
« Ô Dieu, s’écrie Charles, montrez-nous clairement où est le droit. »

Voir aussi

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