Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXIV

De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CCLXIV (264) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur les feuillets 64 verso puis 65 recto du manuscrit.

Elle démarre sur la lettrine M.

Elle est numérotée :

  • CCLXIII chez Francisque Michel (page 109).
  • CCLXIV chez Léon Gautier,
  • CCLXI chez Edmund Stengel.


 
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Transcription et traduction par Léon Gautier


CCLXIV

Mult est vassals Carles de France dulce, Il est vaillant, le roi de douce France ;
3580 Li Amiralz il ne l’ crent ne ne dutet. Mais l’Émir ne le craint ni ne le redoute.
Cez lur espées tutes nues i mustrent, Tous deux ont à la main leurs épées toutes nues,
Sur cez escuz mult granz colps s’entre-dunent, Et se donnent de furieux coups sur leurs écus.
Trenchent les quirs e cez fuz ki sunt duble,
Ils en tranchent le cuir et le bois, qui cependant est double ;
Cheent li clou, se peceient les bucles ; Les clous en tombent, les boucles sont en pièces.
3585 Puis fièrent-il nud à nud sur lur brunies : Alors ils se frappent nu à nu sur leurs hauberts,
Des helmes clers li fous en escarbunet. Des heaumes clairs jaillit le feu.
Ceste bataille ne poet remaneir unkes, Ce duel ne peut en rester là :
Jusque li uns sun tort i reconuisset. Aoi. Il faut que l’un ou l’autre reconnaisse son tort.

Notes (version de Léon Gautier)


Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 234.jpg[227]



Voir aussi

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