Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXXIII
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CXXIII (123) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 30 (recto) du manuscrit. Elle commence sur la troisième ligne où une lettrine a visiblement été effacée. Cette vision semble très largement partagée et sera retenue ici. Elle est numérotée
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Transcription d'Edmund Stengel
Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] CXXI (W: CXXII ) ![]() ![]() |
CXXII | |||
Li quens Rollanz tint s’espée sanglente : | Le comte Roland tient au poing son épée rouge de sang. | ||
(1630) | Ben ad oït que Franceis se dementent, | Il a entendu les sanglots des Français : | |
Si grant doel ad que par mi quiet fendre ; | Si grande est sa douleur que son cœur est prêt à se fendre : | ||
Dist à l’ païen : « Deus tut mal te consentet ! | « Que Dieu, s’écrie-t-il, t’accable de tous maux ! | ||
1590 | « Tel as ocis que mult cher te quid vendre. » | « Celui que tu viens de tuer, je te le ferai payer chèrement. »
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Sun cheval brochet, ki de l’ curre cuntencet. | Là-dessus il éperonne son cheval, qui prend très-vivement son élan.
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Ki que l’ cumpert, venut en sunt ensemble. | Aoi. | Quel que doive être le vaincu, voici Grandogne et Roland en présence...
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Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
- Vers 1570. ↑ (1613)
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CXXIII
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