Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LVI

De Wicri Chanson de Roland

Cette page concerne la laisse LVI du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse LVI (56) est contenue sur le feuillet 13 verso.

 
Page26-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


LVI

Tresvait li jurz, la noiz est aserie. Le jour s’en va, la nuit se fait noire.
Carles se dort, li emperere riches ; Le puissant empereur, Charles s’endort.
Sunjat qu’il ert as greignurs porz de Sizer : Il a un songe ; il se voit aux grands défilés de Cizre,
720 Entre ses puigns teneit sa hanste fraisnine ; Tenant entre ses poings sa lance en bois de frêne.
Guenes li quens l’ad de sur lui saisie ; Et voilà que le comte Ganelon s’en est emparé,
Par tel aïr l’ad estrussée e brandie, Et la brandit et secoue de telle sorte,
Qu’envers le cel en volent les esclices. Que les éclats en volent vers le ciel…
Carles se dort, qu’il ne s’esveillet mie. Aoi. Charles dormait : point ne s’éveille.

Notes (version de Léon Gautier)

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 106.jpg[99]

Vers 703.

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 111.jpg[104]

    1. 711 ##

Vers 711.Halbercs. O. V. la note du vers 683. L’étymologie de ce mot est l’allemand halsberc. (V. le Glossaire.) Nous avons préféré la forme osbercs, qui est plus usitée, et où se trouve l’s étymologique. ═ Le manuscrit porte, par une erreur évidente : Halbercs vestuz e très-bien fermées. Ce dernier mot a même été ajouté postérieurement. Nous avons pris le mot endossées dans le texte de Versailles. Mu. a imprimé : E lur brunies dublées, qu’il a emprunté au manuscrit de Venise IV.

    1. 712 ##

Vers 712.Healmes. O. V. la note du vers 683.


Voir aussi

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