Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXXXIX
De Wicri Chanson de Roland
< Chanson de Roland | Manuscrit d'Oxford
Révision datée du 13 juillet 2022 à 22:29 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (→Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))
Feuillets, Laisses, Catégories (laisses), Concordances CLXXXVIII |
Cette page introduit la laisse CLXXXIX (189) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
|
La laisse est contenue sur les feuillets 47 verso et 48 recto du manuscrit. Elle démarre sur une lettrine G. Elle est numérotée
|
Transcription et traduction par Léon Gautier
|
Édition critique et traduction[1] CXC (W: CLXXXVIII ) |
CXCI | |||
| 2630 | Grant sunt les oz de cele gent averse : | Elle est grande, l’armée de la gent païenne ! | |
| Siglent à fort e nagent e guvernent. | Et voilà cette flotte qui cingle rapidement, navigue et se gouverne…
| ||
| En sum cez maz et en cez haltes vernes, | Au haut des mâts, au haut des hautes vergues, | ||
| Asez i ad carbuncles e lanternes ; | Il y a lanternes et escarboucles | ||
| Là sus amunt pargetent tel luiserne | Qui, de là-haut, projettent telle lumière | ||
| 2635 | Par la noit la mer en est plus bele. | Que, pendant la nuit, la mer paraît plus belle encore. | |
| E, cum il venent en Espaigne la tere, | Au moment où ils arrivent en vue de la terre d’Espagne, | ||
| Tuz li païs en reluist e esclairet ; | Tout le pays en est illuminé ; | ||
| Jusqu’à Marsilie en parvunt les nuveles. | Aoi. | La nouvelle en va jusqu’à Marsile. | |
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CLXXXIX
- ↑ Version numérique copiée de WikiSource :