Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXXXIX
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Cette page introduit la laisse CLXXXIX (189) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur les feuillets 47 verso et 48 recto du manuscrit. Elle démarre sur une lettrine G. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
- Source : WikiSource [1]
CXCI | |||
2630 | Grant sunt les oz de cele gent averse : | Elle est grande, l’armée de la gent païenne ! | |
Siglent à fort e nagent e guvernent. | Et voilà cette flotte qui cingle rapidement, navigue et se gouverne…
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En sum cez maz et en cez haltes vernes, | Au haut des mâts, au haut des hautes vergues, | ||
Asez i ad carbuncles e lanternes ; | Il y a lanternes et escarboucles | ||
Là sus amunt pargetent tel luiserne | Qui, de là-haut, projettent telle lumière | ||
2635 | Par la noit la mer en est plus bele. | Que, pendant la nuit, la mer paraît plus belle encore. | |
E, cum il venent en Espaigne la tere, | Au moment où ils arrivent en vue de la terre d’Espagne, | ||
Tuz li païs en reluist e esclairet ; | Tout le pays en est illuminé ; | ||
Jusqu’à Marsilie en parvunt les nuveles. | Aoi. | La nouvelle en va jusqu’à Marsile. |
Voir aussi
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- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CLXXXIX