Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXXXIX

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 7 juin 2022 à 18:17 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))

Cette page introduit la laisse CLXXXIX (189) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur les feuillets 47 verso et 48 recto du manuscrit.

Elle démarre sur une lettrine G.

Elle est numérotée

  • CXC chez Francisque Michel (page 80).
  • CXCI chez Léon Gautier.
  • CLXXXVI chez Edmund Stengel.


 
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Source : WikiSource [1]


CXCI

2630 Grant sunt les oz de cele gent averse : Elle est grande, l’armée de la gent païenne !
Siglent à fort e nagent e guvernent.
Et voilà cette flotte qui cingle rapidement, navigue et se gouverne…
En sum cez maz et en cez haltes vernes, Au haut des mâts, au haut des hautes vergues,
Asez i ad carbuncles e lanternes ; Il y a lanternes et escarboucles
Là sus amunt pargetent tel luiserne Qui, de là-haut, projettent telle lumière
2635 Par la noit la mer en est plus bele. Que, pendant la nuit, la mer paraît plus belle encore.
E, cum il venent en Espaigne la tere, Au moment où ils arrivent en vue de la terre d’Espagne,
Tuz li païs en reluist e esclairet ; Tout le pays en est illuminé ;
Jusqu’à Marsilie en parvunt les nuveles. Aoi. La nouvelle en va jusqu’à Marsile.

Voir aussi

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