Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLXIII : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(Transcription et traduction par Léon Gautier)
(Transcription et traduction par Léon Gautier)
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|Li quens Rollanz, quant il veit morz ses pers
 
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Version du 24 juin 2023 à 11:15

Cette page introduit la laisse CLXIII (163) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 40 verso du manuscrit.

Elle démarre par une lettrine L en première ligne.

Elle est numérotée

  • CLXIV chez Francisque Michel.
  • CLXII chez Edmund Stengel.


 
Page80-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


CLXV

2215 Li quens Rollanz, quant il veit morz ses pers Le comte Roland, quand il voit morts tous ses pairs
E Oliver, qu’il tant poeit amer, Et Olivier, celui qu’il aimait tant,
Tendrur en out, cumencet à plurer : Il en a de la tendreur dans l’âme ; il se met à pleurer ;
En sun visage fut mult desculurez. Tout son visage en est décoloré.
Si grant doel out que mais ne pout ester : Sa douleur est si forte qu’il ne peut se soutenir ;
2220 Voeillet o nun ; à tere chet pasmez. Bon gré, mal gré, il tombe en pâmoison ;
Dist l’Arcevesques : « Tant mare fustes, ber ! » Aoi.
Et l’Archevêque : « Quel malheur, dit-il, pour un tel baron ! »

Voir aussi

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