Chanson de Roland (Gilles Mathieu)/2 - La cité sur la colline/Mesures 1 à 21 : Différence entre versions
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Version du 16 juillet 2022 à 16:15
Prologue - II - La cité sur la colline - Cordres - Trahison - Départ de Charles - Présages - Écho des Montagnes - Mort de Roland - Retour à Roncevaux - Épilogue Mesures : 1 à 21, 21 à 39, 40 à 47, 47 à 56 // Piano - SATB // Soprano, Alto, Ténors, Basses, // Cor, Percussions, Timbales // Violon 1, Violon 2, Violon alto, Violoncelle, Contrebasse |
Cette page détaille les premières mesures du deuxième mouvement (La cité sur la colline) de l'oratorio sur la Chanson de Roland composé par Gilles Mathieu.
Ce mouvement coïncide avec le premier couplet (laisse) du poème.
- Pour revenir sur le mouvement précédent.
- Pour aller sur les mesures suivantes (21 à 39).
- Pour aller sur le mouvement suivant (La cité sur la colline).
Le texte
Le texte est basé sur l’édition de "La Chanson de Roland" par Léon Gautier (1872) (page 2)
Il reprend des vers de la Laisse I.
- Vers 1 et 2
[ 1] | Carles li reis, nostre emperer magnes | Charles le roi, notre grand empereur | ||
[ 2] | Set anz tuz pleins ad estet en Espaigne: | Sept ans entiers est resté en Espagne : |
- Vers 3, 5, 6
[ 3] | Tresqu'en la mer cunquist la tere altaigne. | Jusqu’à la mer, il a conquis la haute terre. | ||
[ 5] | Mur ne citet n'i est remes a fraindre, | Pas de cité ni de mur qui reste encore debout | ||
[ 6] | Fors Sarraguce, ki est en une muntaigne. | Hors Saragosse, qui est sur une montagne |
- Voir aussi
- Remarques
Ces 5 vers appartiennent à la même laisse et les finales sont en assonance.
Sur le vers 3, Léon Gautier propose en fait une autre écriture (voir Chanson de Roland (1872) Gautier/page 2#Vers 3) :
- Cunquist la tere tresqu’en la mer altaigne.
Gilles Mathieu rejoint ici Francisque Michel ou Roland Bédier qui suivent plus rigoureusement le manuscrit d'Oxford (voir Manuscrit d'Oxford/Feuillet 1).
La musique
Les Voix
Soprano
Alto
Ténor
Basses
Les instruments
Cor en fa
Le cor est actif sur les 2 premiers vers.
Il s'aligne enfin sur le vers Mur ne citet n'i est remes a fraindre,