Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XVIII
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Cette page concerne la laisse XVIII du manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse XVIII (18) est contenue dans le feuillet 5 verso du manuscrit. |
Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] XVII Laisse XVIII (WS) XIX |
XVIII | |||
« Seignurs baruns, ki i purrum enveier ↓ | « Seigneurs barons, quel messager pourrions-nous envoyer | ||
« Al Sarrazin ki Sarraguce tient ? » | « Vers le Sarrasin qui règne à Saragosse ? | ||
Respunt Rollanz : « Jo i puis aler mult ben. » | « — J’y puis fort bien aller, s’écrie Roland. | ||
255 | « — Ne l’ ferez certes, dist li quens Olivers, | « — Non, certes, répond le comte Olivier. | |
« Vostre curages est mult pesmes e fiers : | « Vous avez un cœur trop ardent et farouche ; | ||
« Jo me crendreie que vus vus meslisez. | « Vous vous attireriez quelque bataille. | ||
« Se li Reis voelt, jo i puis aler ben. » | « J’irai plutôt, s’il plaît au Roi. | ||
Respunt li Reis : « Ambdui vus en taisez, | « — Taisez-vous tous les deux, répond l’Empereur ; | ||
260 | « Ne vus ne il n’i porterez les piez. | « Certes, vous n’y mettrez les pieds ni l’un ni l’autre. | |
« Par ceste barbe que veez blancheier, | « Par cette barbe blanche que vous voyez, | ||
« Li duze Per ↓ mar i serunt juget ! » | « J’entends qu’on ne choisisse point les douze Pairs. » | ||
Franceis se taisent, as les vus aquisez. | Aoi. | Les Français se taisent, les voilà cois. |
Transcription commentée de Francisque Michel
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Notes (version de Léon Gautier)
Notes et variantes |
Vers 252. — D’après la théorie exposée dans la note du vers 96, lire, à la fin des vers de cette laisse : Bien, Oliviers, meslisiez, bien, taisiez, jugiet, aquisiez. ═ Qui. O. V. la note du v. 18. ═ Purruns. O. V. la note du v. 42, à laquelle désormais nous ne ferons plus de renvoi.
Vers 255. — Nu. O. Nous avons suppléé nel, qui se trouve aux vers 716, 768, 893, 2029 (ne illud), et aux vers 1638, 1596 (ne illum). ═ Nu, d’après F. Michel, est pour nun (?).
- Dist li quens Olivers.
- Olivier est le fils de Renier de Gennes, qui lui-même est frère de Girart de Vienne et fils de Garin de Monglane.
Vers 257. — Vos vos. O.
- 260 ##
Vers 260. — Vos. O.
- 261 ##
Vers 261. — Blarcher. O. M. Blancheer. G. Blancheier. Mu.
Vers 262. — Jugez. O. Pour le cas sujet du pluriel, il faut juget.
- Li duze Per... Quelle est l’origine des douze Pairs ?
Voir aussi
- Notes
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- la catégorie : Chanson de Roland, laisse XVIII