Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXVIII
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CCLXVIII (268) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
| La laisse est contenue sur le feuillet 65 verso du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine P. Elle est numérotée : 
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Transcription et traduction par Léon Gautier
|   | Édition critique et traduction[1] CCLXVII  Laisse CCLXVIII (WS)  CCLXIX | 
| CCLXVIII | |||
| 3625 | Païen s’en fuient, cum Damnes Deus le voelt, | Dieu le veut, les païens s’enfuient ; | |
| Enchalcent Franc e l’Emperere avoec. | L’Empereur et les Francs leur donnent la chasse : | ||
| Ço dist li Reis : « Seignurs, vengez voz doels, | « Vengez-vous, s’écrie le Roi, vengez toutes vos souffrances ; | ||
| « Si esclargiez voz talenz e voz coers ; | « Satisfaites vos désirs, soulagez vos cœurs ; | ||
| « Kar hoi matin vus vi plurer des oilz. » | « Car ce matin je vous ai vus pleurer de vos yeux. » | ||
| 3630 | Respundent Franc : « Sire, ço nus estoet. » | Et les Francs de lui répondre : « Il le faut, il le faut ! » | |
| Cascuns i fiert tant granz colps cum il poet, | Et chacun de frapper les plus grands coups qu’il peut. | ||
| Poi s’en estoerstrent d’icels ki sunt iloec. | Aoi. | Ah ! des païens qui furent là, il s’en échappa bien peu. | |
Notes (version de Léon Gautier)
|   | Notes et variantes | 
Voir aussi
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