Allemagne-France l'analyse (InfoNum2 2018-2019)

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Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2018-2019


Posté par Pierre Ménès le 7 Septembre 2018

Munich, le 6 septembre 2018. Premier match de la Ligue des Nations pour la France face à l'Allemagne

Après ce premier match post-Coupe du Monde disputé par les Bleus hier soir à Munich[1], j’ai envie de dire : rien de nouveau sous le soleil. L’équipe de France est toujours aussi solide et propose toujours aussi peu de jeu. Alors quand elle affronte une équipe qui a peur d’elle - et ce sera souvent le cas avec son nouveau statut[2] - comme c’était le cas de cette nouvelle équipe d’Allemagne, cela donne cette première période évidemment bien maîtrisée mais globalement insipide.

C’est sûr, les sept de derrière travaillent bien, mais ils n’ont absolument pas réussi à toucher les trois joueurs offensifs et il a fallu attendre le dernier quart d’heure du premier acte pour voir nos attaquants exister un tant soit peu. C’est évidemment trop peu et je reste persuadé qu’avec le « matériel » dont ils disposent et la confiance qui les habite désormais, les Bleus pourraient avoir plus d’ambition dans le jeu et prendre un peu plus de risques. Une philosophie plus offensive qui, j’en suis persuadé, aurait permis à l’équipe de faire la différence dans cette première heure de jeu qu’elle a nettement dominée.

Or, comme on est en phase de reprise et que les joueurs[3] ne sont pas dans un état de préparation équivalent, la dernière demi-heure a été nettement plus pénible pour l'équipe de France, qui s’est reposée sur le travail infernal de Kantéau milieu et surtout les arrêts prodigieux d’Areola, qui fêtait sa première sélection dans un contexte pourtant difficile. Une première sélection en Allemagne dans une équipe championne du monde - il l’est aussi mais n’a jamais joué - n’était pas le baptême du feu idéal. De fait, la prestation du gardien parisien va certainement donner quelques mots de tête à Tuchel][4] car désormais, Buffon [5] se retrouve face à un sacré client, nanti de surcroît d’un nouveau statut.

On verra, compte tenu de l’opposition certainement inférieure dimanche au Stade de France face aux Pays-Bas ce que cette équipe va produire. Y aura-t-il des changements ? Ce n’est pas évident dans la mesure où ce sera « le match de la fête » et des retrouvailles entre les Bleus et leur public[6]. Mais il ne faudra pas oublier que la plus belle des fêtes sera de battre les Néerlandais. Parce que dans un groupe à quatre matchs, il faut prendre des points tout de suite[7].

Pierrot


Notes et références

  1. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 0-0.
  2. La France est désormais championne du monde depuis le 15 juillet 2018.
  3. Beaucoup de joueurs ont repris l'entraînement il y a seulement quelques semaines.
  4. Depuis le 14 mai 2018, Thomas Tuchel est le nouvel entraîneur du PSG.
  5. Après avoir longtemps défendu les couleurs de la Juventus de Turin, il a signé en faveur du PSG le 6 juillet 2018.
  6. Les bleus vont rejouer pour la première fois devant leur public depuis leur titre de champion du monde.
  7. Une compétition vient d'être créée : La Nations League. La France est dans le groupe de l'Allemagne et des Pays-Bas.

Source

  • "Allemagne-France l'analyse", texte repris de MyCANAL.

Ce texte a été choisi par Laure Vaudin. France flag 300 2.PNG*

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