Michel Ney
Michel Ney, né à Sarrelouis en 1769 (alors en Lorraine, puis rattaché à la Moselle, aujourd'hui dans la Sarre, en Allemagne), fusillé le 7 décembre 1815 à Paris, après avoir été jugé par la Chambre des Pairs pour son soutien à Napoléon durant les Cent jours.
Parcours
Entré comme simple soldat dans l'armée à 18 ans, il franchit tous les grades inférieurs et devient sous-officiers à la Révolution. Nommé lieutenant de l'armée du Rhin en 1792 par le général Kléber, il devient capitaine en 1794, puis chef d'escadron, et adjudant-général chef de brigade le 15 octobre 1794. Surnommé « l’Infatigable » par ses hommes, ou le « rougeaud », le « rouquin » ou « crâne de tomate », parce qu'il est roux.
Il est promu général de brigade le 1er août 1796, après la prise de Wurtzbourg. Le 28 mars 1799, il accède au grade de général de division.
Désigné comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès de la République helvétique en 1802, il est remarqué par Talleyrand.
En 1803, il est nommé commandant de l’armée de Compiègne. Il fait partie des 18 maréchaux nommés à la proclamation de l'Empire.
Articles des Annales de l'Est dans lequel le personnage est cité
- Cinq lettres inédites de Michel Ney (1800-1802) (Albert Collignon - 1887/1)
- Le général Fabvier, sa vie et ses écrits (Antonin Debidour - 1887/1)
- La dernière lettre du Maréchal Ney (Albert Collignon - 1888/1)
- Le général Fabvier, sa vie et ses écrits (suite) (Antonin Debidour - 1888/1)
Voir aussi
La page consacrée à Michel Ney sur Wikipédia.
La page consacrée à Michel Ney sur Histoire de guerre.