Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXXVIII : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))
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==Transcription et traduction par Léon Gautier==
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Version du 8 juillet 2022 à 21:15

Cette page concerne la laisse XXXVIII du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse est contenue sur les feuillets 9 verso puis 10 recto du manuscrit.

 
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Transcription et traduction par Léon Gautier


XXXVIII

Enz el verger s’en est alez li Reis, Le roi Marsile s’en est allé dans son verger ;
Ses meillurs humes enmeinet ensembl’ od sei ; Il n’y emmène que les meilleurs de ses hommes.
E Blancandrins i vint al canut peil, Blancandrin, au poil chenu, y vient avec lui,
E Jurfalez ki est sis filz e sis heirs, Ainsi que Jurfalé, son fils et son héritier.
505 E l’Algalifes sis uncles e sis fedeilz.
Le Calife y vient aussi, qui est l’oncle de Marsile et son fidèle ami :
Dist Blancandrins : « Apelez le Franceis, « Appelez le Français, dit alors Blancandrin.
« De nostre prod m’ad plevie sa feid. » « Il m’a engagé sa foi pour notre cause.
Ço dist li Reis : « E vus, l’i ameneiz. » « — Amenez-le, » dit le Roi.
E Guene ad pris par la main destre as deiz,
Blancandrin est allé prendre Ganelon aux doigts, par la main droite,
510 Enz el verger l’enmeinet jusqu’al Rei. Et l’amène au verger jusqu’aux pieds du Roi.
Là purparolent la traïsun seinz dreit. Aoi. C’est alors qu’ils préparent la trahison infâme.

Voir aussi

Notes
  1. Version numérique copiée de WikiSource :

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