Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LXIV
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page concerne la laisse LXIV du manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse est LXIV (64) est contenue sur le feuillet 15 recto du manuscrit. Elle commence en milieu de page à la deuxième lettrine L. |
Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] LXIV (W: LXIII ) ![]() ![]() |
LXV | |||
Li quens Rollanz Gualter de l’ Hum apelet : | Le comte Roland appelle Gautier de l’Hum : | ||
« Pernez mil Francs de France nostre tere, | « Prenez mille Français de notre terre de France ; | ||
805 | « Si purpernez les deserz e les tertres, | « Occupez les défilés et les tertres, | |
« Que l’Emperere nis un des soens n’i perdet. » | « Afin que l’Empereur n’y perde aucun des siens. | ||
Respunt Gualters : « Pur vus le dei ben faire. » | « — Pour vous je le dois bien faire, » répond Gautier. | ||
Od mil Franceis de France la lur tere | Avec mille Français de leur terre de France, | ||
Gualters desrenget les destreiz e les tertres. | Gautier parcourt les défilés et les tertres. | ||
810 | N’en descendrat pur malvaises nuveles, | Point n’en descendra, si mauvaises que soient les nouvelles, | |
Enceis qu’en seient .vii. c. espées traites. | Avant que sept cents épées aient été tirées du fourreau. | ||
Reis Almaris del regne de Belferne | Le roi Almaris, du royaume de Belferne, | ||
Une bataille lur liverat le jur, pesme... | Aoi. | Lui livra ce jour même une formidable bataille... |
Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
Voir aussi
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