Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LIX
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page concerne la laisse LIX du manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse LIX (59) est contenue sur le feuillet 14 recto. Cette laisse commence à la lettrine L en milieu de page. |
Transcription et traduction par Léon Gautier
LIX | |||
Li quens Rollanz, quant il s’oït juger, | Le comte Roland, quand il entend qu’on le désigne, | ||
Dunc ad parlet à lei de chevaler : | A parlé en vrai chevalier : | ||
« Sire parastre, mult vos dei aveir cher ; | « En vérité, sire beau-père, je dois vous bien aimer ; | ||
« La rere-guarde avez sur mei juget ; | « Vous m’avez fait donner l’arrière-garde. | ||
755 | « N’i perdrat Carles, li reis ki France tient, | « Celui qui tient la France, Charles, n’y perdra rien. | |
« Men escientre, palefreid ne destrer, | « Non, le Roi n’y perdra, à mon escient, ni palefroi, ni destrier,
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« Ne mul ne mule que deiet chevalcher, | « Ni mule, ni mulet qui chevauche, | ||
« Ne n’i perdrat ne runcin ne sumer, | « Ni roussin, ni sommier. | ||
« Que as espées ne seit einz esleget. » | « Malheur à qui les touche : il sera payé à coups d’épée. | ||
760 | Guenes respunt : « Veir dites, jo l’ sai ben. » | Aoi. | « — C’est vrai, répond Ganelon, et je le sais fort bien. » |
Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
Voir aussi
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