Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XLVI

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 18 octobre 2023 à 15:56 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Notes (version de Léon Gautier))

Cette page concerne la laisse XLVI du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

Cette laisse est contenue sur le feuillet 11 verso du manuscrit.

Ell démarre à la deuxième lettrine C.

 
Page22-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


XLVI

Ço dist Marsilies : — qu’en parlereient il plus ? Marsile alors — et pourquoi de plus longs discours ?
« — Cunseill n’est proz dunt hume n’est soürs :
« — Il n’est pas, dit-il, de bon conseiller, si l’on n’en est point sûr :
605 « La traïsun me jurrez de Rollant, se il i est. »
« Jurez-moi, si Roland vient là-bas, jurez-moi de le trahir. »
Ço respunt Guenes : « Issi seit cum vus plaist. »
Et Ganelon : « Qu’il soit fait, répond-il, selon votre volonté ! »
Sur les reliques de s’espée Murgleis Et le voilà qui, sur les reliques de son épée Murgleis,
La traïsun jurat ; s’en est forsfait. Aoi. Jure la trahison. Le crime est consommé.

Notes (version de Léon Gautier)

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 101.jpg[94]

Vers 603.
    1. 603 ##

Vers 603, 604. — Ces deux vers ne sont pas assonancés comme le reste du couplet. On pourrait peut-être les changer ainsi qu’il suit, d’après les indications de M. Müller :

Ço dist Marsilies, — qu’en direient-ils mais ?
« Cunseill n’est proz dunt hume n’est certains.
« La traïsun de Rollant me jurreiz... »

Le Ms. de Venise (VII) nous offre ici la version suivante : Çe dist


Voir aussi

Notes
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