Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXVII
De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 1 août 2023 à 21:07 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (→Transcription et traduction par Léon Gautier)
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Cette page introduit la laisse CXVII (117) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse CXVII (117) est contenue sur le feuillet 28 verso, du manuscrit d'Oxford. Elle est numérotée
Voir, pour Francisque Michal, la laisse CXLVI page 198 |
Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CXV (W: CXVI ) Laisse CXVI (WS) CXVII (W: CXVIII ) |
CXVI | |||
(1545) | Li quens Rollanz en apelet Oliver : | Alors le comte Roland interpelle Olivier : | |
« Sire cumpainz, ja est morz Engelers ; | « Sire compagnon, lui dit-il, voici déjà Engelier mort ; | ||
« Nus n’avium plus vaillant chevaler. » | « Nous n’avions point de plus brave chevalier. | ||
1505 | Respunt li quens : « Deus le me duinst venger ! » | « — Que Dieu m’accorde de le venger, » répond Olivier. | |
Sun cheval brochet des esperuns d’or mer, | Il pique son cheval de ses éperons d’or pur ; | ||
Tient Halteclere, sanglanz en est l’acers : | Dans ses mains est Hauteclaire, dont tout l’acier est rouge de sang.
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Par grant vertut vait ferir le païen, | Il court frapper le païen de toute sa force, | ||
Brandist sun colp, e li Sarrazins chet : | Il brandit son coup : le Sarrasin tombe, | ||
1510 | L’anme de lui enportent Averser. | Et les Diables emportent son âme. | |
Puis, ad ocis le duc Alphaïen. | Puis il a tué le duc Alphaïen, | ||
Escababi i ad le chef trenchet, | Tranché la tête d’Escababi, | ||
.Vii. Arrabiz i ad deschevalcet : | Et désarçonné sept Arabes | ||
Cil ne sunt proz jamais pur guerreier. | Qui plus jamais ne pourront guerroyer. | ||
1515 | Ço dist Rollanz : « Mis cumpainz est irez ; | « Mon compagnon est en colère, dit Roland, | |
« Encuntre mei fait asez à preiser. | « Et conquiert grand honneur à mes côtés : | ||
« Pur itels colps nus ad Carles plus chers. » | « Voilà, voilà les coups qui nous font aimer de Charles ! | ||
A voiz escriet : « Ferez i, chevaler ! » | Aoi. | « Frappez, chevaliers, frappez encore. » |
Transcription commentée de Francisque Michel
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Notes (version de Léon Gautier)
- Vers 1502. ↑ (1545)
Vers 1502.
- Lire en assonances, à la fin de ce couplet : Olivier, Engelier, chevalier, vergier, mier, O. aciers, chiet, O. Aversier, trenchiet, deschevalciet, iriez, preisier, chiers, chevalier.
- Vers 1503. ↑ (1546)
Vers 1503. — Mort Engeler. O. Pour le cas sujet, il faut Morz Engeliers.
- 1505 ##
Vers 1505. — Respont. O. V. la note du vers 30. ═ Doinst. O. V. la note du vers 859.
- 1507 ##
Vers 1507. — Lire sanglenz. V. la note du vers 1079. ═ Acer. O. Pour le cas sujet, il faut aciers, qui se trouve aux vers 1362, 2302, 2313.
- 1510 ##
Vers 1510. — Aversers. O. Pour le sujet, aversier.
- 1517 ##
Vers 1517. — Nos. O. V. la note du vers 17. ═ Charles. O. V. la note du vers 94.
Voir aussi
- Notes
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