Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XVIII
De Wicri Chanson de Roland
< Chanson de Roland | Manuscrit d'Oxford
Révision datée du 26 juin 2023 à 14:54 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (→Transcription et traduction par Léon Gautier)
Feuillets, Laisses, Catégories (laisses), Concordances XVII Laisse XVIII XIX |
Cette page concerne la laisse XVIII du manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse XVIII (18) est contenue dans le feuillet 5 verso du manuscrit. |
Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] XVII Laisse XVIII (WS) XIX |
XVIII | |||
« Seignurs baruns, ki i purrum enveier | « Seigneurs barons, quel messager pourrions-nous envoyer | ||
« Al Sarrazin ki Sarraguce tient ? » | « Vers le Sarrasin qui règne à Saragosse ? | ||
Respunt Rollanz : « Jo i puis aler mult ben. » | « — J’y puis fort bien aller, s’écrie Roland. | ||
255 | « — Ne l’ ferez certes, dist li quens Olivers, | « — Non, certes, répond le comte Olivier. | |
« Vostre curages est mult pesmes e fiers : | « Vous avez un cœur trop ardent et farouche ; | ||
« Jo me crendreie que vus vus meslisez. | « Vous vous attireriez quelque bataille. | ||
« Se li Reis voelt, jo i puis aler ben. » | « J’irai plutôt, s’il plaît au Roi. | ||
Respunt li Reis : « Ambdui vus en taisez, | « — Taisez-vous tous les deux, répond l’Empereur ; | ||
260 | « Ne vus ne il n’i porterez les piez. | « Certes, vous n’y mettrez les pieds ni l’un ni l’autre. | |
« Par ceste barbe que veez blancheier, | « Par cette barbe blanche que vous voyez, | ||
« Li duze Per mar i serunt juget ! » | « J’entends qu’on ne choisisse point les douze Pairs. » | ||
Franceis se taisent, as les vus aquisez. | Aoi. | Les Français se taisent, les voilà cois. |
Notes (version de Léon Gautier)
Voir aussi
- Notes
- ↑ Version numérique copiée de WikiSource :
- Sur ce wiki
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse XVIII