Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXVIII

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 15 juillet 2022 à 10:22 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier)

Cette page introduit la laisse CCLXVIII (268) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 65 verso du manuscrit.

Elle démarre sur la lettrine P.

Elle est numérotée :

  • CCLXVII chez Francisque Michel (page 111).
  • CCLXVIII chez Léon Gautier,
  • CCLXV chez Edmund Stengel.


 
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Transcription et traduction par Léon Gautier


CCLXVIII

3625 Païen s’en fuient, cum Damnes Deus le voelt, Dieu le veut, les païens s’enfuient ;
Enchalcent Franc e l’Emperere avoec. L’Empereur et les Francs leur donnent la chasse :
Ço dist li Reis : « Seignurs, vengez voz doels,
« Vengez-vous, s’écrie le Roi, vengez toutes vos souffrances ;
« Si esclargiez voz talenz e voz coers ; « Satisfaites vos désirs, soulagez vos cœurs ;
« Kar hoi matin vus vi plurer des oilz. » « Car ce matin je vous ai vus pleurer de vos yeux. »
3630 Respundent Franc : « Sire, ço nus estoet. » Et les Francs de lui répondre : « Il le faut, il le faut ! »
Cascuns i fiert tant granz colps cum il poet, Et chacun de frapper les plus grands coups qu’il peut.
Poi s’en estoerstrent d’icels ki sunt iloec. Aoi. Ah ! des païens qui furent là, il s’en échappa bien peu.

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