Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCXXXIV
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 58 recto du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine F. Elle est numérotée :
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Transcription et traduction par Léon Gautier
CCXXXV | |||
« Bel fil Malprime, Baliganz li ad dit, | « — Beau fils Malprime, dit Baligant, | ||
« Jo vus otri quanque m’avez ci quis ; | « Tout ce que vous me demandez, je vous l’accorde ; | ||
« Cuntre Franceis sempres irez ferir : | « Donc, allez sans plus tarder assaillir les Français. | ||
« Si i merrez Torleu, le rei persis, | « Emmenez avec vous Torleu, le roi de Perse, | ||
3205 | « E Dapamort, un altre rei Leutiz. | « Et Dapamort, le roi de Lithuanie ; | |
« Le grant orguill se ja puez matir, | « Si vous pouvez mater le grand orgueil de Charles, | ||
« Jo vus durrai un pan de mun païs | « Je vous donnerai un pan de mon royaume, | ||
« Dès Cheriant entresqu’en Val-Marchis. » | « Tout le pays depuis Chériant jusqu’au Val-Marquis. | ||
« E cil respunt : « Sire, vostre mercit ! » | « — Merci, mon seigneur, » répond Malprime. | ||
3210 | Passet avant, le dun en requeillit, | Il passe en avant, et reçoit la tradition symbolique de ce présent.
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Ço est de la tere ki fut à l’ rei Flurit. | Or c’était la terre qui appartint jadis au roi Fleuri. | ||
A itel ure unkes puis ne la vit, | Mais jamais Malprime ne devait la voir ; | ||
Ne il n’en fut ne vestuz ne saisiz. | Aoi. | Jamais Malprime ne devait en être investi ni saisi. |
Voir aussi
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