Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXVIII
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Cette page concerne la laisse XXVIII du manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit
La laisse XXVI (26) est contenue dans le feuillet 7 verso du manuscrit.
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Pages 30 et 31 de l'ouvrage[1] Source : Wikisource[2]
L’AMBASSADE ET LE CRIME DE GANELON
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XXVIII | |||
Guenes chevalchet suz une olive halte : | Voilà Ganelon qui chevauche sous de hauts oliviers... | ||
Asemblet s’est as sarrasins messages ; | Il a rejoint les messagers sarrasins : | ||
Mais Blancandrins, ki envers lui s’atarget, | Blancandrin, pour l’attendre, avait ralenti sa marche. | ||
Par grant saveir parolet li uns al altre. | Tous deux commencent l’entretien, tous deux y sont également habiles :
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370 | Dist Blancandrins : « Merveillus hom est Carles, | « Quel homme merveilleux que ce Charles ! s’écrie Blancandrin.
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« Ki cunquist Puille e trestute Calabre, | « Il s’est rendu maître de la Calabre et de la Pouille ; | ||
« Vers Engletere passat il la mer salse, | « Il a passé la mer salée, afin de mettre la main sur l’Angleterre,
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« Ad oes seint Pere en cunquist le chevage. | « Et il en a conquis le tribut pour saint Pierre. | ||
« Que nus requert ça en la nostre Marche ? » | « Mais pourquoi vient-il nous poursuivre chez nous ? | ||
375 | Guenes respunt : « Itels est sis curages : | « — Telle est sa volonté, dit Ganelon, | |
« Jamais n’ert hom ki encuntre lui vaille. » | Aoi. | « Et il n’y aura jamais d’homme qui puisse aller à l’encontre. »
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Voir aussi
- Notes
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