Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LIII
De Wicri Chanson de Roland
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Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse est contenue sur le feuillets 12 verso du manuscrit. |
Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Cette laisse est transcrite et traduite avec le numéro LIII dans la version de Léon Gautier [1].
LIII | |||
Li Emperere aproismet sun repaire ; | L’empereur Charles approche de son royaume : | ||
Venuz en est à la citet de Galne, | Le voilà arrivé à la cité de Galne, | ||
Li quens Rollanz il l’ad e prise e fraite. | Que, jadis, le comte Roland a prise et ruinée. | ||
Puis icel jur en fut cent anz deserte. | Et depuis ce jour-là elle fut cent ans déserte. | ||
665 | De Guenelun atent li Reis nuveles | Le Roi y attend des nouvelles de Ganelon, | |
E le tréut d’Espaigne la grant tere. | Et le tribut d’Espagne, la grande terre. | ||
Par main en l’albe, si cum li jurz esclairet, | Or, un matin, à l’aube, quand le jour jette sa première clarté,
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Guenes li quens est venuz as herberges. | Aoi. | Le comte Ganelon arrive au campement. |
Transcription commentée de Francisque Michel
A la page 21 de l'édition de 1869.
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Précisions
Vers 662
Vers 662. — Galne. On n’a pu retrouver le nom de cette localité que nous supposons, d’après l’itinéraire de Charles, située à une quinzaine de lieues S.-E. des Pyrénées. (V. notre note géographique, au vers 706.) Comme l’observe M. G. Paris (Revue critique, 1869, n° 37), il faudrait pour l’assonance Gelne ou plutôt Gailne. Je ne pense pas d’ailleurs qu’on puisse ici suppléer Valterne (Valtierra). Il ne s’agit évidemment ni de Gan, près de Pau, ni d’Eaulne (pour Elne).
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Voir aussi
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