Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LIII

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 26 mai 2022 à 18:43 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription commentée de Francisque Michel)

Cette page concerne la laisse LIII du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse est contenue sur le feuillets 12 verso du manuscrit.

 
Page24-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Cette laisse est transcrite et traduite avec le numéro LIII dans la version de Léon Gautier [1].


LIII

Li Emperere aproismet sun repaire ; L’empereur Charles approche de son royaume :
Venuz en est à la citet de Galne, Le voilà arrivé à la cité de Galne,
Li quens Rollanz il l’ad e prise e fraite. Que, jadis, le comte Roland a prise et ruinée.
Puis icel jur en fut cent anz deserte. Et depuis ce jour-là elle fut cent ans déserte.
665 De Guenelun atent li Reis nuveles Le Roi y attend des nouvelles de Ganelon,
E le tréut d’Espaigne la grant tere. Et le tribut d’Espagne, la grande terre.
Par main en l’albe, si cum li jurz esclairet,
Or, un matin, à l’aube, quand le jour jette sa première clarté,
Guenes li quens est venuz as herberges. Aoi. Le comte Ganelon arrive au campement.

Transcription commentée de Francisque Michel

A la page 21 de l'édition de 1869.


LIII.
Li emperères aproismet sun repaire*,  *Approche de sa résidence.
Venuz en est à la citet de Galne ;
Li quens Rollans il l'ad prise e fraite* :  *Brisée.
Puis iceljur* en fut cenz anz déserte.  *Depuis ce jour.
De Guenelun atent li reis nuveles
E le tréud* d'Espaigne la grant tere.  *Tribut.
Par main en l'albe*, si cum li jurz esclairet,  *Par matin en l'aube.
Guenes li quens* est venuz as herberges**. AOI.  *Le comte. **Logements.


 
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Précisions

Voir aussi

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