Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCXLVI

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Cette page introduit la laisse CCXLVI (246) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 60 verso du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine L. Elle est numérotée : CCXLV chez Francisque Michel (page 102). CCXLVI chez Léon Gautier, CCXLIII chez Edmund Stengel.

Transcription et traduction par Léon Gautier

première édition de Léon Gautier (1872) Édition critique et traduction CCXLV Laisse CCXLVI (WS) CCXLVII

CCXLVI
	Li quens Rabels est chevalers hardiz,		C’est un vaillant chevalier que le comte Rabel.
	Le cheval brochet des esperuns d’or fin,		Des éperons d’or fin il pique son cheval,
	Si vait ferir Torleu le rei persis ;		Et va frapper Torleu, le roi de Perse ;
3355	N’escuz ne brunie ne pout sun colp tenir,		Pas d’écu, pas de cuirasse qui puisse résister à un tel coup.
	L’espiet ad or li ad enz el’ cors mis,		Le fer doré est entré dans le corps du roi païen,
	Que mort l’abat sur un buissun petit.		Et Rabel l’abat roide mort sur des broussailles.
	Dient Franceis : « Damnes Deus nus aït !		« Dieu nous aide ! crient les Français ;
	« Carles ad dreit, ne li devum faillir. »	Aoi.	« Nous ne devons pas faire défaut à Charles : le droit est pour lui. »

Notes (version de Léon Gautier)

Extrait de la première édition critique de Léon Gautier (1872) (Volume 2) Notes et variantes CCXLV CCXLVI CCXLVII

partie en cours de rédaction

[221]

1. 1. 3352 ##

Vers 3352. — Lire chevaliers.

1. 1. 3355 ##

Vers 3355. — Lire bronie. O. ═ Escut. Il faut escuz à cause du cas sujet.

1. 1. 3357 ##

Vers 3357. — Boissun. O. En conformité à notre phonétique générale, buissun.

1. 1. 3358 ##

Vers 3358. — Fanceis. O.

1. 1. 3359 ##

Vers 3359. — Devom. O.

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Voir aussi

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• la catégorie : Chanson de Roland, laisse CCXLVI