Agriculture

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Par Jacques Pagès

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Le Brésil est un géant mondial de l’agriculture, premier producteur ou premier exportateur de différents produits agricoles (sucre, café, soja, jus d’orange, viande, ...). Les activités liées au secteur agricole contribuent ainsi à une une part importante du PIB, confortant l’intérêt apporté à ce secteur.

Ces productions sont réalisées sur plus de 60 millions d’hectares de cultures (dont 14 Mha de maïs, 22 Mha de soja, 7 Mha de canne à sucre) et +/- 180 millions d'hectares de pâturages (200 millions de tête de bétail). Les exploitations agricoles comportent à la fois plus d'un million d'entreprises agricoles, tournées en grande partie vers l'exportation (relevant du ministère de l'agriculture, le MAPA), et près de 4 millions d'exploitations familiales, qui approvisionnent en grande partie l'alimentation des brésiliens (et qui relèvent du ministère du développement rural, le MDA), avec une très grande diversité des situations tant agronomiques que socioéconomiques. La grande pauvreté est encore très présente dans le milieu de la petite agriculture familiale, en particulier dans le Nord-Est et en Amazonie, pauvreté ciblée par le programme « Brasil sem miseria » qui a été lancé début 2011 par la présidente Dilma Roussef.

Le Brésil affiche une volonté d'augmenter sa capacité de production et d'exportation, le MAPA projetant pour les dix années à venir une augmentation forte de la production de grains (+ 35 % pour le soja), de viande (+ 50 % pour les bovins et le poulet), pour l'éthanol (+ 173 %), qui seraient liées en faible partie aux augmentations de surface (revalorisation des zones de pâturages dégradés) et en grande partie aux augmentations de productivité.

Cette augmentation attendue de la production vise le marché intérieur (croissance démographique, augmentation du niveau de vie), et les exportations : le MAPA vise ainsi 60 % du marché mondial de viande bovine, 90 % du marché du poulet, 74 % du marché du sucre. Le Brésil reste cependant un importateur de blé, tout en essayant de réduire sa dépendance.

Le Brésil est pionnier en agriculture de conservation (25 Mha de semis directs sous couverture végétale, essentiellement dans des exploitations de type agrobusiness), et un grand utilisateur de matériel végétal transgénique (soja, coton, de type « -BT » et « -Roundup Ready »). Il est leader pour la production de biocarburants (28 milliards de litres d'éthanol en 2010, flotte de véhicules Flex) et souhaite poursuivre avec une filière biodiésel (huiles de soja, ricin, et palmier à huile avec un million d'ha envisagés, devant être implantés sur des pâturages dégradés en Amazonie).

L'affichage politique, au plus haut niveau de l'état, reconnait la dualité de l'agriculture brésilienne, et la nécessité de combiner ces deux agricultures « complémentaires », les deux mandats du président Lula ayant fortement contribué à renforcer les politiques publiques relatives aux agricultures familiales et au monde rural, tout en affichant la prise en compte des composantes environnementales en agriculture.

Agriculture et environnement

Le Brésil dispose également d'écosystèmes naturels majeurs, et en particulier de 400 millions d’hectares de forêts tropicales en Amazonie, et de près de 200 millions d'hectares de savanes dans les cerrados, écosystèmes suivis par le ministère de l'environnement (MMA). Ces écosystèmes ont subi des taux de déforestation élevés au cours des vingt dernières années, en région amazonienne comme dans les cerrados, devenus une zone de production agricole majeure pour le Brésil, via des pratiques agricoles améliorées et un recours à des amendements importants (50% de la production de bétail et de la production de soja...).

La volonté de préserver ces écosystèmes est un enjeu politique national comme international important pour le Brésil (cf. discussions en cours sur le code forestier entre lobbies ruralistes et lobbies environnementalistes). Ces enjeux concernent à la fois la protection des milieux et de leur biodiversité (immense diversité biologique dans les différents écosystémes - Amazonie, cerrados, Mata Atlântica, fleuves - ), et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre du Brésil étant issus de la déforestation, d’où la volonté brésilienne de réduire ses émissions de GES via une réduction massive des taux de déforestation), avec une volonté d’afficher la capacité du Brésil à gérer et protéger ses espaces.

Cela s’est traduit au niveau législatif (fédéral, états), au niveau du zonage du développement agricole (interdiction d’augmenter les surfaces agricoles par du défrichement, pour la canne à sucre ou le palmier), en termes d’outils de suivi (suivi satellitaire via l’INPE), d’interventions (amendes, contrôles, ...), sachant que la réduction des taux de déforestation au cours des deux dernières années a sans doute aussi beaucoup à voir avec les effets des crises macroéconomiques ayant entraîné une réduction de la demande brésilienne et mondiale pour des produits comme le soja, le maïs, la viande ...

Le Brésil s’est doté d’une politique forestière renforcée (création du Service forestier brésilien, d’un Inventaire forestier national, d’Instituts forestiers dans plusieurs états, avec toutefois des discussions sur le nouveau code forestier et ses modalités d’application au niveau des états). Il a crée un fonds amazonien, abondé par divers bailleurs (cf. fonds norvégiens, qui ont mis plus de 100 millions de dollars), et géré par la BNDES, qui lance des appels à projets pour contribuer à la préservation et la gestion durable de la forêt amazonienne.

Le Brésil va enfin héberger le prochain sommet mondial sur l’environnement et le développement de Rio + 20 en juin 2012, qui sera une opportunité pour le Brésil d’afficher les résultats espérés.

Agriculture et recherche

Le Brésil bénéficie d’un important dispositif de recherche et de formation en appui à l’agriculture et au développement rural, avec l’Embrapa (organisme de recherche agronomique fédéral, disposant de centres dans l’ensemble du pays), des organismes de R&D (Iapar pour le café, Ceplac pour le cacao) implantés dans les états et regroupés au sein de la Consepa (Conseho nacional dos sistemas estaduais de pesquisa agropuecaria), et un imposant réseau d’universités fédérales, liées aux états, ou privées. Le Brésil dispose d’institutions et administrations structurées, et d’entreprises privées dans le secteur de l’agrobusiness de stature internationale.

L’Embrapa joue un rôle majeur dans ce dispositif, avec des moyens en augmentation (2000 chercheurs, budget équivalent à celui de l’Inra, niveaux de salaires très attractifs, ...), un mandat élargi (politique de coopération scientifique Labex avec les pays du Nord et de transferts de résultats avec les pays en développement).

Le Brésil dispose de nombreuses universités, de très haut niveau pour les régions du sud du pays (Universités fédérales ou des états pour Sao Paulo, Rio, Campinas, ... avec des fondations comme la Fapesp disposant de moyens très importants), avec une volonté politique de rééquilibrer et renforcer les compétences et les moyens des universités du Nord et Nord Est du pays.

La formation est fortement appuyée par les financements publics (Ministère de la recherche : Cnpq, Ministère de l’enseignement : Capes, ..), et la formation agronomique passe en particulier par ces universités et leurs écoles agronomiques (cf ESALQ à Piracicaba, dépendant de l’USP). Le Brésil vient de lancer un grand programme « science sans frontière », avec pour objectif de mettre a disposition 100.000 allocations sur 4 ans pour former de jeunes brésiliens à l’étranger dans les meilleures universités et organisations de recherche.

Agriculture et international

Le Brésil, membre des « BRICS », s’est fortement positionné sur la scène internationale au cours des dernières années (cf initiatives au G20, cf démarches politiques en Iran, cf appui en Haïti, ...), avec un intérêt particulier pour le secteur agricole et environnemental (cf discussions avec l’OMC sur le coton ; cf discussions sur le statut de l’éthanol ; cf volonté du Brésil de se conforter comme exportateur majeur dans le secteur agricole ; cf positions du Brésil dans les négociations sur le changement climatique ; cf discussions sur la volatilité des prix agricoles ; ...).

Le Brésil affiche également sa volonté de devenir un interlocuteur et un acteur important pour le développement agricole de l’Afrique : le président Lula a réaffirmé début 2010 la volonté brésilienne et a mandaté l’Embrapa et l’Agence brésilienne de coopération (ABC) pour assurer le transfert à l’Afrique des résultats de recherche obtenus au Brésil, ce qui s’est traduit par un développement des actions directes entre Brésil et pays et organismes africains (appels d’offres Brésil-Afrique, missions d’échanges, implantations).

Agriculture et relations franco-brésiliennes

La France et le Brésil ont développé au cours des dernières années des relations fortes et personnalisées au niveau des présidents Lula et Sarkozy, qui se sont traduites par un « partenariat stratégique » entre les deux pays (cf déclaration de décembre 2008), couvrant des champs divers (militaire aérien et naval, nucléaire, partenariat industriel, formation, transfrontalier avec la Guyane, environnement, ...). En particulier, un protocole d’accord sur le développement durable du biome amazonien, tant brésilien que français, a été signé dans ce cadre, protocole auquel le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement[1] (Cirad) a pris une part active pour sa préparation et pour son suivi. Un accord sur la création d’un centre franco-brésilien sur la biodiversité amazonienne a également été signé à cette occasion, pour lequel un appel d’offre spécifique est en cours de préparation.

Ce partenariat s’est également concrétisé par la volonté de développer des positions conjointes sur des thématiques majeures, comme les négociations sur le changement climatiques (cf préparations de Copenhague), les discussions sur la sécurité alimentaire (cf groupe de travail conjoint), l’affichage d’une « volonté » de développer des coopérations croisées avec l’Afrique, ...

Les services de l’Ambassade sont en première ligne pour ce qui concerne ces interactions, et en particulier via le SCAC qui pilote la coopération technique et scientifique.

Enfin de nombreuses entreprises françaises sont présentes au Brésil, y compris dans le secteur de l’agroalimentaire.

Agriculture et recherche française en agronomie

C’est en prenant en compte ce contexte à la fois de grand pays émergent, de poids lourd en matière de production agricole et de puissance scientifique montante qu’intervient maintenant le Cirad au Brésil. Ces actions sont mises en œuvre par le développement de partenariats combinant des institutions de grande qualité scientifique et des organismes d’appui au développement. Ces interventions visent à la production de résultats de recherche d’intérêt conjoint entre la France et le Brésil (intérêt scientifique, domaine des biens publics, mais aussi, vu du côté Brésil, impact sur les agricultures brésiliennes ...), mais avec pour le Cirad un intérêt particulier porté vers les agricultures familiales, et pour une possible valorisation par les pays en développement, en particulier africains. Les thématiques développées au Brésil le sont également pour plusieurs d’entre elles en Afrique, dans le cadre de dispositifs de recherche en partenariat équivalents, et des interactions renforcées entre deux dispositifs en partenariat (DP), le DP Amérique Latine et le DP Afrique, seraient à développer.


Vingt chercheurs du Cirad travaillent actuellement au Brésil, répartis entre les différentes régions du Brésil (São Paulo, Goiania, Belo Horizonte, Belem, Brasilia, Londrina), et appuyés par près de 80 missions chaque année.

Le directeur régional travaille en forte interaction avec les services de l’ambassade (Chancellerie, Scac, mission éco, ...), le Cirad n’ayant pas de personnalité juridique au Brésil, et est donc un « service » de l’ambassade.


Les activités de recherche sont menées dans le cadre de projets en partenariat avec des équipes brésiliennes, impliquant également parfois des équipes de recherche de l’Inra et de l’Ird.

Ces partenariats de recherche et de formation concernent l’Embrapa, les universités fédérales (Universités fédérales de Santa Catarina, de Campina grande, du Para, de Lavras, de Santa Cruz, ...) et des états (Université de Sao Paulo, de Brasilia, ...).

Les partenariats de recherche et développement impliquent également les administrations (Ministère du développement rural, Service forestier brésilien, instituts de développement agricole ou forestiers, ...), mais aussi le secteur privé brésilien et/ou international, et les ONGs (WWF, Gret, Ipam, ...).


Les produits de ces activités sont à la fois des publications (coproduites pour la plupart), l’organisation ou la participation à des séminaires et conférences (cf. séminaire sur la bioinformatique fin 2010), des expertises (cf. étude sur la production de bioénergie en Amazonie), des appuis auprès des décideurs et organismes en charge du développement ( cf. Accord Biome Amazonien), voire des variétés végétales (cf. riz hybrides), mais avec aussi une forte activité de formation d’étudiants, brésiliens comme français, en master et en thèse.


Outre le Cirad, plusieurs autres acteurs français de la recherche et de la formation dans les champs de l’agronomie et de l’environnement interviennent au Brésil, la création du consortium Agreenium[2] (Inra, Cirad, écoles agronomiques et vétérinaires) devant renforcer les interventions françaises à l’international sur ces thématiques.


L’Inra intervient dans le cadre d’accords (avec Embrapa, Usp, ...), via des missions, des co-encadrements, des projets conjoints, et affiche une forte productivité scientifique conjointe. Plusieurs écoles agronomiques françaises ont des accords de partenariat avec des universités et écoles ([www.esalq.usp.br/ Esalq] brésiliennes.

L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) dispose d’une vingtaine de chercheurs au Brésil, et travaille plus particulièrement sur les questions relatives aux réseaux hydrographiques, et sur les questions de gestion de l’agrobiodiversité par les populations traditionnelles. L’IRD affiche en particulier un dispositif prioritaire (PPR) Amazonien. Le Cirad est également membre de l’AIRD et mène des actions en interaction avec l’IRD, en particulier en Amazonie et en matière de génétique végétale.


L’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture[3] (Irstea), ex-Cemagref intervient actuellement de façon moins intense que les organismes précédents au Brésil, avec un intérêt partagé sur l’utilisation des applications spatiales pour la gestion des territoires.


Enfin le CNRS dispose d’une représentation à Rio de Janeiro, et envoie de nombreuses missions au Brésil sur des champs de recherche diversifiés.

Notes

Les activités de recherche et de formation développées en partenariat ont été structurées autour de thématiques prioritaires (le Brésil est concerné par trois dispositifs en partenariat (DP) : Ciba, Amazonie et politiques publiques en Amérique latine) :

  • DP Ciba - Recherches en biologie avancée sur la génétique concernant le café, le cacao, le coton, le riz, ... dans le cadre du consortium franco brésilien Ciba (signé entre Agropolis et l’Embrapa en 2008) : ces recherches visent plus particulièrement à analyser le génome de ces différentes espèces pour identifier les gènes d’adaptation à la sécheresse et de résistance aux parasites, dans l’optique de création à long terme de variétés adaptées aux évolutions tant climatiques qu’à la nécessité d’une plus grande intensification écologique de ces cultures.

De tels résultats de recherche concernent des espèces (café : résistance à la sécheresse ; coton : résistance aux nématodes ; cacao : résistance au balai de sorcière ; riz : résistance à la pyriculariose ; hévéa : résistance à la sécheresse) cultivées tant au Brésil que dans les autres pays tropicaux, en particulier africains, avec l’objectif que ces résultats de recherche puissent être valorisés par le Brésil, mais aussi par des pays tropicaux en développement. Des discussions sont en cours avec l’Esalq pour un projet relatif à la génomique des eucalyptus.

  • DP Amazonie - Ces recherches visant à contribuer à un développement durable de l’Amazonie, et ont d’abord porté sur les questions de développement territorial, puis sur les modalités d’une gestion durable de la forêt amazonienne (projets Floagri et Floempé).

Elles visent maintenant à développer des approches plus globales et intégrées de développement territorial, par l’analyse des politiques publiques et leurs déclinaisons, par l’analyse et la modélisation des déterminants de la déforestation, via l’étude des dynamiques croisées et des possibilités d’intégration entre agriculture, élevage et protection des ressources naturelles.

Ces recherches visant également au développement d’une agriculture plus « écologiquement intensive » (cf. les millions d’ha de pâturages dégradés potentiellement reconvertibles), à l’analyse des possibilités de valorisation des services environnementaux fournis, et à la mise en œuvre d’une gestion multi usage des formations forestières, en particulier dans les forêts « rurales » (cf. réserves légales).

  • DP politiques publiques en Amérique latine (PP-AL) - Ce dispositif vise à l’étude des politiques publiques et leur relation à la réduction des inégalités (cf. au Brésil, programmes «  Fome zero », « Bolsa familial », « bolsa verde », ... et programme « Brasil sem miseria ») par l’analyse des modalités de gouvernance et de leur cohérence aux différents niveaux d’intervention (fédéral ; états ; municipes ; communautés, ...) ; par l’étude des outils institutionnels et économiques d’action vers les populations agricoles (analyses des différents types de politiques publiques ; études des outils de type normes, indicateurs géographiques, ...) ; par l’analyse de leurs impacts et effets sur le développement territorial en milieu rural et sur la réduction des inégalités.

En complément à ces trois dispositifs, les activités du Cirad au Brésil concernent également les filières de production de la biomasse ligneuse et leur valorisation sous forme d’énergie, en vue d’en diminuer les impacts environnementaux, et l’agriculture de conservation, tant d’un point de vue agronomique que socioéconomique.

Un programme de recherche est mené en étroit partenariat avec l’USP, l’Esalq et l’Ipef sur les plantations forestières dans la région de Sao Paulo, avec un important (et unique au monde) dispositif d’étude de la sylviculture et des impacts environnementaux (flux d’eau, de carbone, d’éléments minéraux) des plantations d’eucalyptus. Ce dispositif a une très forte productivité scientifique, est connecté au dispositif « miroir » installé au Congo (CRDPI) et mené via plusieurs projets (Intensifix, Plantrotem, ...).

Les recherches relatives à la valorisation énergétique de la biomasse ligneuse sont menées d’une part avec le SFB/LPF (Service forestier brésilien, laboratoire des produits forestiers) avec une forte dimension amazonienne (qui fait l’objet d’une des composantes de l’accord Biome Amazonien), et des activités de R&D sur les questions de préconditionnement de la biomasse, de transformation en biocarburants, et de production d’électricité rurale. Elles sont menées d’autre part avec l’Université fédérale de Lavras (UFLA)[4] sur l’analyse des déterminants de la qualité du charbon de bois produit à partir de plantations d’eucalyptus pour approvisionner la sidérurgie.

Les recherches sur les pratiques agroécologiques, visant à une réelle intensification écologique de l’agriculture (plantations sur couverture végétale, intégration agriculture élevage, ...) sont également poursuivies dans le contexte et dans une perspective de dissémination au profit des agricultures familiales, avec un historique important dans le cerrado brésilien (projet « Unai »), et des activités initiées plus récemment en Amazonie. Ces recherches sont également menées dans la perspective de valorisation avec l’Afrique, et sont actuellement un des éléments de la coopération scientifique tripartite (projets Pepites, Abaco) entre la France, le Brésil et l’Afrique (Mozambique, Madagascar, Kenya).

Enfin un programme de recherche plus restreint est mené sur la qualité de la production de bananes avec l’USP.

Notes

  1. Site web du Cirad.
  2. Le site web d'Agreenium.
  3. Le site web de l'Irstea.
  4. Le site web de l'UFLA



Comment citer cette page / Como citar esta página :
Pagès, Jacques, "Agriculture", Wiki France-Brésil de l'IHEST, http://france-bresil.ihest.eu/Agriculture (Page consultée le 27/09/2024)