Quelles innovations en termes de partenariats/structures/organisation ?

De IHEST France Brésil

Traduction automatique en portugais <br\> <br\> Comment rendre les investissements publics en matière de R&D plus efficaces ? Quid des structures supposées assurer une transcription commerciale (parcs technologiques, centres de transfert de technologie, incubateurs d’entreprise)

Indicateurs choisis

  • Structures de valorisation et de transfert de technologie
  • Start-up / pépinières d'entreprises / incubateurs liés à la recherche publique
  • Investissements bancaires dans le capital-risque
  • Structures mixtes (recherche collaborative public-privé)

Analyse

Comment, de part et d’autre, les dispositifs juridiques récents et les orientations des stratégies nationales en matière de CT&I / RT&I encouragent-elles à l’innovation et favorisent-elles la perméabilité entre les infrastructures et la mobilité entre recherche publique, enseignement et industrie ?

  • Quid du rôle du gouvernement Lula (renforcement institutionnel du système de CT&I, formalisation du Plan d’action CT&I (PACTI)) ; quels effets ont eu la Loi sur l’Innovation de 2004 et l’instauration de fonds sectoriels (dont fonds régionaux) ? Faut-il, comme le suggère un rapport de la Banque mondiale, libéraliser certains pans de l’économie afin de forcer les entreprises à devenir plus compétitives ? <br\>

Suggestion : Pr. Luiz Davidovich, coordinateur de la 4ª CNCTI ;

  • France : quelle évolution depuis la loi de 1999 (Loi 99-587 du 12/07/1999) ? Etat des lieux des dispositifs de type PRES, RTRA, Instituts Carnot, crédit d’impôt recherche ? La frilosité des industriels vis-à-vis de la recherche publique est-elle encore d’actualité ?


Brésil : Loi sur l’innovation de 2004 Les premières politiques d’intégration de la recherche entre entreprises et universités remontent à une dizaine d’années. Depuis 1999, une série de jalon ont été posés :

  • 1999 : création des fonds sectoriels 2001 : validation de …
  • 2003 :
  • 2004 : Loi sur l’innovation

<br\> Cette loi est destinée à pallier la distance entre les Universités et les entreprises, notamment les entreprises innovantes. Elle cherche à stimuler à la fois la participation d’instituts de science et technologie dans le processus d’innovation, et le développement de ce processus dans les entreprises. <br\> Les instruments qu’elle a permis de mettre en place sont notamment :

  • Mécanismes de subvention à partir d’apports publics non-remboursables, directement aux entreprises (notamment les PME innovantes) pour investir en R&D ;
  • Dispositifs légaux pour l’incubation d’entreprises, permettant ainsi le partenariat public-privé et le transfert de technologie vers les entreprises ;
  • Renforcement de la participation de chercheurs du public aux procédés technologiques développés en entreprises ;
  • Création des Agences d’Innovation dans les universités, permettant d’y identifier des technologies pouvant être appliquées et favoriser la naissance d’entreprises innovantes.

France : Loi 99-587 du 12/07/1999 sur l'innovation et la recherche Résumé / grandes lignes <br\> <br\>

Investissement en capital-risque (% du PIB)

UE15 (2005)
France (2005)
Brésil
phase préliminaire phase expansion et remplacement phase préliminaire phase expansion et remplacement
0,0223 0,1157 0,0278 0,0724
Source : rapport CES "Suivi de la situation de la France au regard des indicateurs de Lisbonne, 2007", p.91-93

<br\> Dans quel esprit la notion de capital-risque est-elle développée dans chacun des deux pays ? les modalités des systèmes mis en place sont-ils réellement adaptées à la prise de risque ? <br\> Par exemple, en France, l’Académie des Sciences évalue que : <br\> La notion de start-up nécessite l’existence d’un secteur de capital-risque désireux de pendre des risques. L’analyse de la situation des pays anglo-saxons montre que le capital-risque est prêt à sélectionner et soutenir dix projets en sachant que statistiquement seul l’un d’entre eux est susceptible d’aboutir et de rembourser avec intérêt les investissements réalisés sur les dix. Notre système demande une garantie de succès sur chaque projet, d’où des critères d’accomplissement (prototypes en R&D, démonstrateurs) incompatibles avec l’esprit même du capital-risque. Même si le dispositif Oséo permet une amélioration certaine, il n’en reste pas moins que le système français n’est encore pas adapté, en particulier en ce qui concerne le capital risque privé. (Académie des Sciences, 2009 : 3)<br\> Au Brésil, on pointe souvent le manque d’audace des entrepreneurs, lié au fait que le pays soit longtemps resté fermé sur son marché intérieur.

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Perception de la position nationale en matière de sciences et technologies

Réponse à la question « selon vous, quelle place occupe votre pays sur la scène internationale en matière de sciences et technologies ? (en %)

France
Brésil
Avancée 40 19 7
Intermédiaire 51 49 7
En retard 6 26 7
NSP 3 3 9
100 100
Sources : Enquête "Percepção Pública da Ciência e Tecnologia no Brasil-Resultados da enquete de 2010", MCT/2010 ; Sondage Institut CSA/MESR - 2007 - "Les Français et la science"


D'une façon générale, la perception de la position du Brésil sur la scène internationale de la recherche en S&T s'est améliorée depuis 2006. Cependant, on constate que l'opinion des français sur la place de leur pays est bien meilleure que celle des brésiliens, qui estiment seulement à 19,7% que le pays occupe une bonne place, contre 40% en France. Mais surtout, 26,7% des brésiliens estiment que leur pays est en retard, tandis que seulement 6% des français considèrent que la France occupe une mauvaise place dans le ranking mondial des S&T.