Le Château de la Malgrange (1852) Lallement/Conclusion : Différence entre versions

De Wicri Nancy
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ple lorrain pour son duc Charles IV, au XVIIe siècle ; —
 
ple lorrain pour son duc Charles IV, au XVIIe siècle ; —
 
deux fois réédifiée, au XVIIIe, par deux des meilleurs souverains de la Lorraine pour devenir une de leurs résidences favorites,
 
deux fois réédifiée, au XVIIIe, par deux des meilleurs souverains de la Lorraine pour devenir une de leurs résidences favorites,
 
(1) Outre la Grande-Malgrange (pensionnat actuel), on désigne
 
sous le nom de Petites Malgranges (petite, haute et basse), plusieurs
 
belles maisons de campagne qui, toutes, dépendaient autrefois du
 
château de la Malgrange, qu'elles avoisinent.
 
 
La Petite Malgrange est la propriété de M. Monnier.
 
 
La Haute Malgrange est la maison de santé de M. Valentin, au-
 
jourd'hui de M. Brasseur.
 
 
La Basse Malgrange est la propriété de M. Chippel.
 
  
 
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Version du 19 janvier 2019 à 01:43

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Le Château de la Malgrange Lallement Louis bpt6k6530962f 7.jpeg
Le Château de la Malgrange
notice historique et descriptive,
par Louis Lallement

Chapitres : I - II - III - IV - V ; conclusion
Le Château de la Malgrange Lallement Louis bpt6k6530962f 27.jpg

Le texte original

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Notre tâche est remplie. Nous avons vu la Malgrange naissante au XIV* siècle, sous les noms de Valgrange et de Pavillon-sans-Soucy, — témoin principal, au XVe siècle, de la mémorable bataille de Nancy ; — devenir, au XVP, pro- priété de la Maison ducale de Lorraine qui la réédifie, et séjour de la petite Cour de Catherine de Bourbon, visitée par Henri IV ; — témoin de l'enthousiasme tout national du peu- ple lorrain pour son duc Charles IV, au XVIIe siècle ; — deux fois réédifiée, au XVIIIe, par deux des meilleurs souverains de la Lorraine pour devenir une de leurs résidences favorites,

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et le séjour d'une Cour brillante ou parut le héros de Fontenoy ; — enfin, mutilée, et même presque totalement détruite vers la fin de ce XVIIIe siècle, qui amoncela tant de ruines. Le XIXe siècle a fait de la Malgrange, après tant de vicissitudes et de transformations, un séjour de paix et d'étude, une école de science et de vertu, dont on peut dire, avec l'auteur d'Esther :

Tout respire ici Dieu, la paix, la vérité.

RECTIFICATION.

Nous avons avancé trop légèrement et sans preuve que le P. Fourier serait intervenu dans les conférences qui eurent lieu à la Malgrange en 1600. Nous retirons cette allégation.