Le Château de la Malgrange (1852) Lallement/Chapitre I : Différence entre versions
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| − | -->— Par le premier, daté du jour de Pâques de l'an 1287, Geoffroi, sire d'Apremont, chevalier, certifie que le Sire Henri de Landes, chevalier, son féal, a reconnu pardevant lui qu'il vend à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'il avait à Alegranges.<br/><!-- | + | -->— Par le premier, daté du jour de Pâques de l'an 1287, Geoffroi, sire d'Apremont, chevalier, certifie que le Sire Henri de Landes, chevalier, son féal, a reconnu pardevant lui qu'il vend à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'il avait à ''Alegranges''.<br/><!-- |
-->— Par le second, daté du mardi après Pâques, 1er avril 1287, Madame, fille de Landes, femme du chevalier Ouri, déclare avoir vendu à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'ils ont à Allegranges.<br/><!-- | -->— Par le second, daté du mardi après Pâques, 1er avril 1287, Madame, fille de Landes, femme du chevalier Ouri, déclare avoir vendu à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'ils ont à Allegranges.<br/><!-- | ||
--><br/>(Dans ce second titre, le mot est écrit par deux II, tandis que dans le premier titre il est écrit par une seule 1.) Nous avons cru devoir indiquer ici ces titres, à cause de la frappante similitude de nom avec le lieu qui nous occupe : en effet, la consonne qui précède le mot A legranges ayant varié (c'a été d'abord un V, Valgrange ; puis une 31, Malgrange), il serait possible que le mot Alegranges ait été le nom primitif, et qu'ainsi les deux titres dont nous venons de parler fussent relatifs au domaine dont nous écrivons l'histoire. Toutefois, il est bien entendu que c'est là une simple conjecture.}} | --><br/>(Dans ce second titre, le mot est écrit par deux II, tandis que dans le premier titre il est écrit par une seule 1.) Nous avons cru devoir indiquer ici ces titres, à cause de la frappante similitude de nom avec le lieu qui nous occupe : en effet, la consonne qui précède le mot A legranges ayant varié (c'a été d'abord un V, Valgrange ; puis une 31, Malgrange), il serait possible que le mot Alegranges ait été le nom primitif, et qu'ainsi les deux titres dont nous venons de parler fussent relatifs au domaine dont nous écrivons l'histoire. Toutefois, il est bien entendu que c'est là une simple conjecture.}} | ||
Version du 19 janvier 2019 à 00:08
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Livre en cours d'importation |
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notice historique et descriptive, par Louis Lallement Chapitres : I - II - III - IV - V ; conclusion |
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Le texte original
LE
CHATEAU DE LA MALGRANGE,
NOTICE HISTORIQUE ET DESCRIPTIVE.
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1.
Il n'est pas possible d'assigner une date précise à la fondation de la Malgrange. Il est vraisemblable que son origine remonte au moins au XIVe siècle (1), car il en est question,
- (1) ↑ Il existe deux titres du XIIIe siècle, portant vente d'un domaine appelé ALEGRANGES
— Par le premier, daté du jour de Pâques de l'an 1287, Geoffroi, sire d'Apremont, chevalier, certifie que le Sire Henri de Landes, chevalier, son féal, a reconnu pardevant lui qu'il vend à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'il avait à Alegranges.
— Par le second, daté du mardi après Pâques, 1er avril 1287, Madame, fille de Landes, femme du chevalier Ouri, déclare avoir vendu à Gilet de Florehanges, écuyer, tout ce qu'ils ont à Allegranges.
(Dans ce second titre, le mot est écrit par deux II, tandis que dans le premier titre il est écrit par une seule 1.) Nous avons cru devoir indiquer ici ces titres, à cause de la frappante similitude de nom avec le lieu qui nous occupe : en effet, la consonne qui précède le mot A legranges ayant varié (c'a été d'abord un V, Valgrange ; puis une 31, Malgrange), il serait possible que le mot Alegranges ait été le nom primitif, et qu'ainsi les deux titres dont nous venons de parler fussent relatifs au domaine dont nous écrivons l'histoire. Toutefois, il est bien entendu que c'est là une simple conjecture.
sous le nom de Valgrange, dans un titre de transaction de la maison du Châtelet, à la date du 11 juillet 1401 (1). Ce titre montre que ce lieu s'appela originairement Valgrange.
Mais, comme nos historiens nous apprennent qu' « il y avait depuis très-longtemps en cet endroit une maison de » campagne appelée le Pavillon-sans-Soucy » ( « Sans- Souci, ce doux nom d'un favorable augure », comme a dit Andrieux), il est probable que le nom de Pavillon sans Soucy était celui du premier castel bâti en cet endroit, et que Val- grange était le nom des dépendances de cette maison de plai- sance : Valgrange devint sans doute le nom général de ce domaine. — Le mot grange, on le sait, avait alors un sens beaucoup moins restreint que celui de « bâtiment où l'on serre les blés en gerbe », sens qu'on lui donne communément au- jourd'hui : grange signifiait domaine, villa, maison de plai- sance. Ducange, dans son Glossarium ad scriptores mediœ
- (1) ↑ Par cet acte (imprimé dans l'Histoire généalogique de la Maison du Châtelet, par Dom Calmet, aux Preuves, pages xxiv-xxvj) :
» Monsieur Pierre du Châtelet, chevalier, fonde et crante, deubs, assigne — sans eschins, cautelles, débat, contredit, éloignement ou malengin à Jehan et à sa femme, pour eux et leurs hoirs nez en loyal
Il mariage, sur tout ce que (ledit) Monsieur Pierre Liebal, chevallier, M père audit Monsieur Pierre, avoit, tenoit, pessédoit par le temps n qu'il vivoit, en ville et leu de Houdemont, du VALGRANGE, de Froi-
« court, de Remirecourt, de Villé devant Nancy et de Viterne, etc.
