Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXXI : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
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(Aucune différence)

Version du 16 septembre 2021 à 11:41

Cette page concerne la laisse XXXI du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse XXXI (31) est contenue sur le feuillet 8 recto du manuscrit.

La laisse démarre en milieu de page (lettrine T).

Elle est numérotée XXX chez Edmund Stengel.

 
Page15-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Cette laisse est transcrite et traduite sur les pages 4 et 5 de la version de Léon Gautier[1].


XXXI

Tant chevalcherent Guenes e Blancandrins Ils ont tant chevauché, Ganelon et Blancandrin,
Que l’uns à l’altre la sue feit plevit Qu’ils ont fini par s’engager mutuellement leur foi.
Que il querreient que Rollanz fust ocis Ce qu’ils poursuivent tous deux, c’est la mort de Roland.
405 Tant chevalcherent e veies e chemins Ils ont tant chevauché par voies et par chemins,
Qu’en Sarraguce descendent suz un if. Qu’ils arrivent à Saragosse. Ils descendent sous un if...
Un faldestoed out suz l’umbre d’un pin, À l’ombre d’un pin, il y a un fauteuil
Envolupet fut d’un palie alexandrin : Enveloppé de soie d’Alexandrie.
Là fut li Reis ki tute Espaigne tint ; C’est là qu’est assis le Roi maître de toute l’Espagne.
410 Tut entur lui vint milie Sarrazin ; Vingt mille Sarrasins sont autour de lui ;
N’i ad celui ki mot sunt ne mot tint Mais on n’entend, parmi eux, sonner ni tinter un seul mot,
Pur les nuveles qu’il vuldreient oïr. Tant ils désirent apprendre des nouvelles.
Atant as vus Guenes e Blancandrins. Aoi. Voici, voici venir Ganelon et Blancandrin.

Voir aussi

Notes
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