Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LV : Différence entre versions
De Wicri Chanson de Roland
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Version du 21 février 2022 à 11:14
Cette page concerne la laisse LV du manuscrit d'Oxford.
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Sommaire
Dans le manuscrit
La laisse LV (55) est contenue sur le feuillet 13 recto puis verso. |
Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Cette laisse est transcrite et traduite sur la version de Léon Gautier[1].
L’ARRIÈRE-GARDE ; ROLAND CONDAMNÉ À MORT
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LV | |||
Carles li magnes ad Espaigne guastée, | Charles le Grand a dévasté l’Espagne, | ||
Les castels pris, les citez violées. | Pris les châteaux, violé les cités. | ||
705 | Ço dit li Reis que sa guere out finée. | « Ma guerre est finie, » dit le Roi ; | |
Vers dulce France chevalchet l’Emperere. | Et voilà qu’il chevauche vers douce France. | ||
Li quens Rollanz ad l’enseigne fermée, | Le comte Roland a planté son enseigne | ||
En sum un tertre cuntre le ciel levée. | Sur le sommet de la colline, droit contre le ciel ; | ||
Franc se herbergent par tute la cuntrée. | Par tout le pays, les Francs prennent leur campement... | ||
710 | Païen chevalchent par cez greignurs valées, | Et, pendant ce temps, l’armée païenne chevauche par les grandes vallées,
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Osbercs vestuz, brunies endossées, | Hauberts et broignes au dos, | ||
Helmes lacez e ceintes lur espées, | Heaumes en tête, épées au côté, | ||
Escuz as cols e lances adubées : | Écus au cou et lances debout. | ||
En un bruill par sum les puis remestrent, | Au haut de ces montagnes il est un bois. Ils y font halte. | ||
715 | .Iiii. c. milie atendent l’ajurnée. | C’est là que quatre cent mille hommes attendent le lever du jour.
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Deus ! quel dulur que li Franceis ne l’ sevent ! | Aoi. | Et les Français qui ne le savent pas ! Dieu, quelle douleur !
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Version musicale de Gilles Mathieu
Mise en musique des premiers vers dans le cinquième mouvement de la composition de Gilles Mathieu.
Concordances et compléments
Cette laisse est alignée avec :
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse LV