Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCV

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 6 novembre 2023 à 15:28 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier)

Cette page introduit la laisse CCV (205) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 52 recto du manuscrit.

Elle démarre sur une lettrine Q.


Elle est numérotée :

  • CCV chez Francisque Michel (page 87).
  • CCVII chez Léon Gautier.
  • CCII chez Edmund Stengel.


 
Page103-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


CCVII

2870 Quant l’Emperere vait querre son nevuld, Comme l’Empereur va cherchant son neveu,
De tantes herbes el’ pret truvat les flurs, Il trouve le pré rempli d’herbes et de fleurs,
Ki sunt vermeilles del’ sanc de noz baruns ; Qui sont toutes vermeilles du sang de nos barons.
Pitet en ad, ne poet muer n’en plurt.
Et Charles en est tout ému ; il ne peut s’empêcher de pleurer.
Desuz dous arbres li Reis est parvenuz, Enfin le Roi arrive sous les deux arbres ;
2875 Les colps Rollant conut en treis perruns. Sur les trois perrons il reconnaît les coups de Roland.
Sur l’erbe verte veit gesir sun nevuld : Il voit son neveu qui gît sur l’herbe verte :
Nen est merveille se Karles ad irur. Ce n’est point merveille si Charles en est navré de douleur.
Descent à pied, alez i est plein curs, Il descend de cheval, il court sans s’arrêter ;
Si prent le cunte entre ses mains ambesdous. Entre ses deux bras il prend le corps de Roland,
2880 Sur lui se pasmet, tant par est anguissus. Aoi. Et, de douleur, tombe sur lui sans connaissance.

Notes (version de Léon Gautier)

logo travaux partie en cours de maquettage

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 213.jpg[206]


Voir aussi

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