Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCIII

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 14 juillet 2022 à 13:00 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier)

Cette page introduit la laisse CCIII (203) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 51 verso du manuscrit.

Elle démarre sur une lettrine A.


Elle est numérotée :

  • CCIII chez Francisque Michel (page 86).
  • CCV chez Léon Gautier.
  • CC chez Edmund Stengel.


 
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Transcription et traduction par Léon Gautier

Dans son édition populaire (1895) Léon Gautier introduit ici un nouveau chapitre :


CCV

2845 A l’ matinet, quant primes pert l’albe, Dès la première blancheur de l’aube, au petit matin,
Esveillez est li emperere Carles. S’est éveillé l’empereur Charlemagne.
Seinz Gabriel, ki de par Deu le guardet, Saint Gabriel, à qui Dieu l’a confié,
Levet sa main, sur lui fit sun signacle. Lève la main et fait sur lui le signe sacré.
Li Reis se drecet, si ad rendut ses armes, Alors le Roi se lève, laisse là ses armes,
2850 Si se desarment par tute l’ost li altre. Et tous ses chevaliers se désarment aussi.
Puis sunt muntet, par grant vertut chevalchent Puis montent à cheval, et rapidement chevauchent
Cez veies lunges e cez chemins mult larges : Par ces larges routes, par ces longs chemins.
Si vunt veeir le merveillus damage, Et où vont-ils ainsi ? Ils vont voir le grand désastre :
En Rencesvals, là ù fut la bataille. Aoi. Ils vont à Roncevaux, là où fut la bataille.

Voir aussi

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