Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLXXXI

De Wicri Chanson de Roland
< Chanson de Roland‎ | Manuscrit d'Oxford
Révision datée du 7 novembre 2023 à 16:02 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier)

Cette page introduit la laisse CCLXXXI (281) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur les feuillets 68 verso puis 69 recto du manuscrit.

Elle démarre sur la lettrine A.

Elle est numérotée :

  • CCLXXXI chez Francisque Michel (page 116).
  • CCLXXXII chez Léon Gautier,
  • CCLXXVIII chez Edmund Stengel.


 
Page136-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg
Page137-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


CCLXXXII

A Carlemagne repairent si barun, Vers Charlemagne retournent les barons.
Dient à l’ Rei : « Sire, nus vus prium « Sire, lui disent-ils, nous vous prions
« Que clamez quite le cunte Guenelun, « De tenir quitte le comte Ganelon ;
3810 « Puis si vus servet par feid e par amur ; « Il vous servira désormais avec foi, avec amour.
« Vivre le laissez, kar mult est gentilz hum. « Laissez-le vivre ; car il est vraiment gentilhomme.
« Morz est Rollanz, n’en ert veüz gerun, « Roland, d’ailleurs, est mort ; on ne le reverra plus ;
« Ne pur aveir ja ne l’ recuverrum. » « Et ce n’est point l’argent qui nous le rendra.
Ço dist li Reis : « Vus estes roi felun ! » Aoi. « — Vous n’êtes tous que des félons, » s’écrie le Roi.

Notes (version de Léon Gautier)

Chanson de Roland (1872) Gautier, II, page 249.jpg[242]


Voir aussi

Sur ce wiki :

  1. Version numérique copiée de WikiSource :